© Kioxia
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Depuis que les SSD sont arrivés sur le marché du stockage, la question divise. Voilà peut-être enfin de quoi clore le débat ?

Rappelons schématiquement qu'un SSD est constitué d'un PCB et de puces électroniques. Au contraire d'un disque dur « traditionnel », conçu autour d'un PCB certes mais surtout de plateaux sur lesquels les données sont stockées, le SSD est exempt de pièce mécanique.

Une technologie encore récente

Une différence de conception qui a suffi pour que les défenseurs du SSD proclament rapidement que ce dernier n'est pas seulement plus rapide et plus réactif que le disque dur, il est aussi bien plus robuste et fiable.

Les résultats après quatre ans, au 2nd trimestre 2021 © Neowin
Les résultats après quatre ans, au 2nd trimestre 2021 © Neowin

Certains se sont émus de cette conclusion peut-être un peu hâtive alors que l'on ne disposait que de très peu de recul sur la technologie mise en œuvre au sein des SSD… en comparaison des dizaines d'années de maîtrise de l'enregistrement magnétique des disques durs.

Aujourd'hui et alors que les SSD ont plus d'une dizaine d'années, on commence à y voir plus clair. La société spécialisée dans le cloud Backblaze y va de son étude pour justifier qu'ils sont bien plus fiables et tombent moins en panne que les disques durs « traditionnels ».

Mais déjà plus fiable sur cinq ans

Bien sûr, il ne suffit pas de le dire pour ce que soit une vérité. Backblaze publie pour justifier sa conclusion un rapport dans lequel elle présente les résultats de SSD entrés dans leur cinquième année d'opération.

Les résultats après cinq ans, au 2nd trimestre 2022 © Neowin

Certains diront sans doute que cinq ans, ce n'est pas encore suffisant pour avoir le recul nécessaire et ils n'auront pas complètement tort. Reste que les données publiées par Backblaze permettent déjà de mettre en évidence un décalage entre les SSD et les disques durs.

Sur ces données, on voit effectivement que les disques durs ont tendance à montrer d'importants signes de fatigue dès la quatrième année. De fait, les inquiétudes autour des cycles de vie de la mémoire NAND ou des défauts de contrôleurs pourraient être exagérées.

La conclusion de Backblaze ne nous semble encore que partielle dans la mesure où il faudrait voir si la tendance ne s'inverse pas dans un avenir plus ou moins proche. Reste qu'après cinq ans d'activité – intense on l'imagine – le SSD est bel et bien plus fiable que le disque dur.

Source : Neowin