Comme sa référence l'indique, l'« Ultrastar SSD400S.B » est la deuxième révision d'un modèle existant, lancé en novembre 2010, qui reposait à l'époque sur de la mémoire en 34 nm. Le nerf de la guerre pour bon nombre d'applications en entreprise étant l'endurance, cette mémoire était de type SLC (Single Layer Cell) et non MLC (Multi Layer Cell).
Or plus les puces sont simples, plus elles sont endurantes. Pourtant, un peu plus d'un an après, Hitachi revendique strictement la même endurance en dépit d'une réduction de 36 % du procédé de fabrication. Le modèle de 400 Go a donc toujours une durée de vie de 35 Po d'écriture aléatoire, l'équivalent par exemple de 19,2 To par jour pendant cinq ans.
Si les débits en lecture et écriture séquentielle stagnent à respectivement 536 et 502 Mo/s, le nombre d'opérations par seconde a quant à lui nettement progressé pour atteindre respectivement 57 500 et 25 500 IOPS (contre 46 000 et 13 000).
On retrouve enfin le chiffrement matériel, l'interface SAS à 6 Gbps pour le format 2,5 pouces ou Fibre Channel pour le 3,5 pouces, et des capacités de 100, 200 ou 400 Go.
L'« Hitachi Ultrastar SSD400S.B » est pour l'heure réservé à une sélection restreinte de clients et sera commercialisé plus largement d'ici la fin du premier semestre 2012. Aucun prix n'a en revanche été communiqué.