Les puces MLC sont monnaie courante sur le marché de la mémoire flash NAND, mais celles à 3 bits par cellule étaient jusqu'à présent réservées aux cartes mémoire, en particulier aux microSD, les SSD s'en tenant à 2 bits par cellule. La densité est effectivement un critère prépondérant pour les petites cartes mémoires, contrairement à l'endurance puisqu'elles sont nettement moins sollicitées que le support de stockage d'un système d'exploitation.
Chacune des cellules de l'« HyperX 3K » ne supporte donc que 3000 cycles d'écriture, contre 5000 pour l'HyperX existant, mais le SSD est en contrepartie sensiblement moins cher. Cette endurance inférieure permet malgré tout d'écrire un total de 57,6 To sur celui de 90 Go, de 76,8 To sur celui de 120 Go, de 153,6 To sur celui de 240 Go et de 307,2 To sur celui de 480 Go, de quoi voir venir pour l'utilisateur lambda.
L'« HyperX 3K » hérite par ailleurs des mêmes caractéristiques techniques que son aîné, et abrite ainsi un contrôleur SandForce SF-2281 prenant en charge le Serial ATA à 6 Gbps, le TRIM, le wear leveling ou encore le garbage collector, autant de fonctions qui améliorent son endurance.
Il revendique des débits variables en fonction de la capacité :
- 90 Go : 555 et 510 Mo/s en lecture et écriture séquentielle, 85 000 et 74 000 IOPS en lecture et écriture aléatoire
- 120 Go : respectivement 555 et 510 Mo/s et 85 000 et 73 000 IOPS
- 240 Go : 555 et 510 Mo/s et 86 000 et 60 000 IOPS
- 480 Go : 540 et 450 Mo/s et 75 000 et 48 000 IOPS