Il faut dire qu'il repose sur des composants grand public existants, des barrettes initialement destinées aux MacBook Air, enfichées sur une carte PCI-Express 2.0 x2 qui n'a plus qu'à les associer en RAID 0 (volume agrégé) ou RAID 1 (miroir). Cette conception permettra de mettre à niveau la capacité, comme l'a prévu le fabricant.
Chacune de ces barrettes embarque quoi qu'il en soit 64, 128, 256 ou 500 Go de NAND MLC Toggle-Mode fabriquée par Toshiba en 24 nm et un contrôleur SandForce SF-2281 ou 2282, offrant la panoplie habituelle de fonctions de gestion de l'endurance.
L'ensemble offre une capacité de 120, 240, 480 ou 960 Go et revendique des performances comprises entre 750 et 780 Mo/s en lecture séquentielle, entre 670 et 760 Mo/s en écriture séquentielle, et de 100 000 IOPS en lecture comme en écriture aléatoire. Tout juste de quoi saturer l'interface Serial ATA à 6 Gbps et donc de quoi justifier le recours au PCI-Express.
Last but not least, ils sont présentés comme les premiers SSD au format PCI-Express entièrement pris en charge à la fois par les Mac et les PC, sans aucun pilote, y compris pour le démarrage d'un système d'exploitation (bootable).
Les « OWC Mercury Accelsior PCI-Express SSD » sont commercialisés dès à présent aux États-Unis. Celui de 120 Go y est vendu 400 dollars, celui de 240 Go 550 dollars, celui de 480 Go 980 dollars et celui de 960 Go 2180 dollars. Ils sont garantis 3 ans.