On retrouve donc le sempiternel contrôleur tiers LSI SandForce SF-2281, associé aux puces maisons de mémoire flash NAND MLC 25 nm, mais sur un circuit imprimé au format mSATA (connecteur mini-PCI Express, interface Serial ATA à 6 Gb/s), huit fois moins encombrant qu'un support de stockage au format 2,5 pouces.
Sans surprise, les revendications sont sensiblement identiques sur le plan des performances. C'est-à-dire 550 Mo/s et 50 000 IOPS en lecture séquentielle et aléatoire, 520 Mo/s et 80 000 IOPS en écriture séquentielle et aléatoire. Mais comme souvent avec les contrôleurs SandForce, le protocole de test repose sur des données fortement compressibles, pas représentatives de conditions réelles.
De nombreux Ultrabooks ont recours au format mSATA, parfois en complément d'un disque dur traditionnel. Les bidouilleurs peuvent donc envisager de remplacer le SSD de quelques gigaoctets fourni avec leur ordinateur portable par l'un de ceux là. Certaines cartes mères pour ordinateurs de bureau disposent également d'un tel emplacement.
L'Intel SSD 525 est décliné en 30, 60, 90, 120, 180 et 240 Go. Les prix européens ne sont pas communiqués, mais les trois derniers modèles sont d'ores et déjà référencés pour respectivement 150, 215 et 280 euros, soit un peu plus de un euro par gigaoctet, ce qui n'est pas le meilleur rapport prix/performance.