Ce nouveau SSD signé Plextor est une mise à jour en douceur du M6 présenté lors du dernier CES. Le contrôleur passe d'un Marvell 88SS9187 à un 88SS9189, et utilise la seconde génération de mémoire flash MLC de Toshiba gravée en 19 nm quand le M6 utilisait la première génération de ces puces. Des modules NAND qui rencontrent actuellement beaucoup de succès, puisqu'on le retrouve dans les futurs OCZ Arc 100 et AMD Radeon R7.
La vraie nouveauté introduite par ce M6 Pro est plutôt à chercher côté logiciel, avec le PlexTurbo. Une technologie maison qui utilise une partie de la RAM du système (sans que l'on sache combien) en tant que mémoire cache. L'intérêt ? Pouvoir « écrire » les petits fichiers plus rapidement, en « stockant » tout d'abord sur la mémoire vive, puis sur le SSD dans un second temps. Un procédé qui rappelle le Rapid Mode de Samsung, dont nous vous parlions lors du test du 840 Evo.
Plextor dit toutefois être allé plus loin en utilisant cette technologie pour limiter le nombre d'écritures sur les NAND de son SSD, via notamment un algorithme de comparaison de données. Les plus avertis d'entre vous ont compris le danger : retenir ainsi des données dans la mémoire volatile de la machine comporte de sérieux risques en cas de défaut d'alimentation.
Côté performances, pas de révolution par rapport au M6 ou aux autres modèles haut de gamme du marché : cette déclinaison Pro atteint 545 Mo/s et 100 000 IOPS en lecture, et propose de 330 à 490 Mo/s et de 82 000 à 88 000 IOPS en écriture.
Notez la présence du chiffrement AES 256 bits sur ce modèle, mais l'absence de prise en charge des normes TCG Opal 2.0 et IEEE-1667 que l'on retrouve pourtant sur les derniers SSD de Crucial ou Samsung.
SI le M6 était vendu « nu », cette déclinaison Pro est accompagnée d'un utilitaire de migration, d'un adaptateur 2,5 vers 3,5 pouces et d'un câble SATA. Ces SSD seront disponibles dans le mois en version 128, 256, 512 et 1 024 Go contre 83, 144, 293 et 585 euros respectivement. Ils bénéficient tous d'une garantie de 5 ans.