Issu de la famille RevoDrive, le RD400 a été annoncé il y a tout de même 9 mois, lors de l'IDF 2015. Sa sortie était initialement prévue pour le mois d'octobre ou novembre dernier, mais il n'est finalement disponible que maintenant.
Il est proposé au format M.2 en versions 128, 256, 512 et même 1 024 Go, capacité dont ne dispose pas Samsung sur son 950 Pro, mais que dépasse en revanche Intel avec son 750 Series. Autre particularité : une déclinaison 128 Go qui ne profite en revanche pas des mêmes performances, notamment en écriture.
En effet, alors que les versions 256, 512 et 1 024 Go affichent des pointes à 2 600 Mo/s en lecture et plus de 1 150 Mo/s en écriture (et même plus de 1 500 Mo/s pour les deux modèles les plus onéreux), la déclinaison 128 Go doit se contenter d'un débit en lecture « limité » à 2 200 Mo/s, et de « seulement » 660 Mo/s en écriture.
Côté performances aléatoires, le RD400 joue dans la même cour que le 950 Pro en écriture, mais reste un peu à la traîne (du moins sur le papier) en lecture, puisque Toshiba annonce un maximum de 210 000 IOPS, là où le SSD de Samsung est prévu pour atteindre 300 000 IOPS. Il faudra enfin vérifier que ces performances théoriques sont bien tenues par le SSD lorsque ce dernier est fortement sollicité.
Concernant la très importante question de l'endurance, Toshiba avance des chiffres allant de 74 à 592 To (selon les modèles), alors que ses nouveaux SSD sont garantis 5 ans.
Le constructeur commercialise deux versions de ces SSD : l'une au format M.2, l'autre équipée d'un adaptateur PCI-E. Les tarifs demandés par Toshiba : 129,9 et 144,9 euros pour 128 Go, 189,90 et 214,90 euros pour 256 Go, 344,90 et 374,90 euros pour 512 Go et 814,90 et 839,90 euros pour 1 024 Go. Des prix très proches de ceux que l'on trouve pour le 950 Pro de Samsung.