OCZ Vertex 3
Notez que ce SSD n'est pas encore commercialisé en France et c'est donc une version de présérie que nous vous présentons ici, d'où l'absence d'autocollant OCZ. Il n'en reste pas moins que les composants sont ceux qui vous retrouverez dans les prochains Vertex 3, seul le firmware étant susceptible d'évoluer légèrement. Au programme donc, le nouveau contrôleur SandForce SF2281. Les contrôleurs de la série SF2500 seront réservés aux versions Pro et EX de la gamme (le SF2582 pour être précis).
La différence ? Elle n'est ni dans les débits annoncés, à chaque fois de 550 Mo/s en lecture et 500 Mo/s en écriture, ni dans l'interface utilisée, le SATA 6 Gbps. Enfin, chacun de ces contrôleurs gère à la fois la commande TRIM et le NCQ. En réalité, les SSD à usage des professionnels se distinguent par un MTBF plus important (10 millions d'heures contre 2 pour le Vertex 3 classique) et pour l'usage, dans la version EX, de puces SLC là où les versions Pro et grand public proposent des puces MLC. Enfin, le nombre d'opérations d'entrées / sorties par seconde (IOPS) diffère également : 60 000 pour le Vertex 3, 70 000 pour la version Pro et même 80 000 pour le modèle EX (mesures annoncées par OCZ pour des fichiers de 4 Ko).
Revenons à notre Vertex 3 et aux puces qu'il abrite : de type MLC donc, elles sont gravées en 25 nm et fournies par Micron. Elles sont au nombre de 16 dans notre modèle 240 Go, chacune possédant une capacité de 16 Go. Ce qui nous fait environ 7% d'espace dédié aux différents processus visant à limiter l'usure du SSD, comme le Wear-Levelling (répartition des écritures sur les différents blocs afin d'obtenir un niveau d'usure uniforme) ou l'over-provisioning (remplacement pur et simple d'un bloc défaillant), ce que SandForce regroupe dans l'appellation DuraClass. Une technologie qui comprend également la fonction de compression des données chère au constructeur, censée accélérer les transferts de données en les compressant à la volée. Notez évidemment l'absence de puce dédiée à la mémoire cache, SandForce s'en passant volontiers depuis ses tout premiers contrôleurs.
Un contrôleur qui aime Sandy Bridge
OCZ annonce une commercialisation des modèles 120 et 240 Go dans les prochaines semaines, pour respectivement 250 et 500 dollars. Les modèles 64 et 512 Go devraient suivre. Tous sont garantis 3 ans par le constructeur.
Tests synthétiques et pratiques
Que donne ce SSD face à un logiciel de test comme Everest ? Quels résultats dans des tests pratiques de transferts de données ? Vous trouverez des résultats chiffrés et comparés dans les pages suivantes :- Les tests synthétiques
- Les tests pratiques
- Quelques tests pratiques supplémentaires dans notre comparatif de 8 SSD en SATA 6 Gbps
SandForce SF2281 : gare aux freezes et au BSOD !
Certains d'entre vous le savent peut être déjà, plusieurs forums sont actuellement envahis de messages rapportant des problèmes avec les SSD équipés du dernier contrôleur de SandForce. De nombreux utilisateurs se plaignent en effet de lenteurs, de blocages de leurs machines ou encore de BSOD intempestifs.C'est pourquoi, faute de correctif disponible actuellement, nous vous déconseillons tout simplement l'achat de tels modèles. Nous ne modifions cependant pas la note attribuée, représentative des performances que peuvent atteindre ces modèles lorsque ces problèmes seront résolus.
Notre avis
Avec son Vertex 2, OCZ avait boosté le marché du SSD. Son Vertex 3 semble suivre la même piste, tant ses performances et son prix de lancement sont intéressants, tant sur les tests théoriques que pratiques. Et si ce SSD est fortement concurrencé depuis sa sortie, voire même dépassé sur certains tests théoriques, il demeure l'un des modèles les plus intéressants du marché.Sauf que le contrôleur SandForce connait visiblement quelques ratés qui pénalisent fortement les SSD qui en sont équipés, Vertex 3 en tête. Aussi bon soit donc ce produit, il convient pour le moment d'attendre la résolution de ces problèmes.