Ces serveurs personnels reposent sur une puce Freescale à deux cœurs ARM Cortex-A9 cadencés à 1,2 GHz, dont la référence n'a pas été précisée, mais qui semble prendre en charge au moins en partie le chiffrement matériel. Les serveurs offrent ainsi des taux de transferts honorables de 35 et de 30 Mo/s en lecture et en écriture avec chiffrement, contre 18 et 14 Mo/s avec un Atom à deux cœurs à 1,6 GHz ne prenant pas en charge le chiffrement matériel, selon le fabricant.
Les taux de transferts de 110 et 80 Mo/s sans chiffrement quant à eux sont plus ordinaires. Ils permettent d'exploiter presque totalement une connexion Gigabit Ethernet — offrant un débit maximal théorique de 1 Gb/s, soit 125 Mo/s — le deuxième port servant plus à la gestion de réseaux locaux multiples qu'à l'augmentation de la bande passante.
Du transcodage de vidéo, mais pas en temps réel
Associés à 512 Mo de mémoire DDR3L et au système d'exploitation maison QTS 4.1, ces serveurs peuvent transcoder automatiquement des vidéos pour diffuser des fichiers lourds, via une connexion ADSL à la bande passante réduite et/ou sur des dispositifs initialement incompatibles. Mais le transcodage se fait ici « hors ligne », et non en temps réel comme sur les TS-x51, les fichiers doivent donc être traités d'avance, lorsqu'ils sont référencés dans la bibliothèque par exemple.Ils offrent par ailleurs les mêmes fonctions que les autres NAS et permettent de stocker, sauvegarder et partager des données, sur son réseau local, sur un « cloud privé » et avec des contacts, de télécharger des fichiers de manière autonome, d'héberger un site Internet, etc.
En plus des 2 ports Gigabit Ethernet, on retrouve quoi qu'il en soit 1, 2 ou 4 emplacements pour disques durs 3,5 pouces échangeables à chaud, 3 ports USB 3.0 et 1 port eSATA.
Ces NAS Qnap TS-131, TS-231 et TS-431 sont disponibles dès à présent en France et en Europe pour respectivement 190, 260 et 390 euros sans disques durs.