Cookies, traqueurs publicitaires, fingerprinting... Ces termes vous sont peut-être familiers. Mais connaissez-vous vraiment l'étendue de votre "footprint" numérique ? La rédaction le voile sur cette pratique discrète, lucrative pour les sites et annonceurs web, mortifère pour votre vie privée en ligne.
- storage8633 serveurs
- language112 pays couverts
- lan10 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- descriptionPas de log de données
Les internautes sont souvent familiers avec les méthodes courantes de suivi en ligne. Cependant, l'ampleur et la portée du "footprint" numérique restent un mystère pour beaucoup. Pour vous aider à saisir les enjeux qui se cachent derrière ce concept méconnu, il s’agit de comprendre comment chaque interaction en ligne contribue à une empreinte plus large, souvent invisible mais profondément révélatrice de vos habitudes et de vos centres d'intérêt. On vous explique comment reprendre le contrôle de cette trace numérique, pour surfer dans les meilleures conditions de sécurité pour vos données personnelles.
Qu’est-ce que le footprint ?
On appelle « footprint », ou empreinte numérique, la somme des traces résultant de toutes nos activités en ligne, volontaires et involontaires. Suivant cette binarité, on parle d’empreinte active et d’empreinte passive.
Pour résumer, l’empreinte active découle de nos actions délibérées sur Internet : les posts que nous publions, les photos que nous partageons, les commentaires que nous rédigeons, les likes que nous distribuons, les avis que nous laissons, les formulaires que nous remplissons, les liens sur lesquels nous cliquons, etc. Dans l’équation, nous enrichissons directement notre footprint via nos comportements sur les sites web et réseaux sociaux auxquels nous sommes connectés. On peut alors considérer que chaque internaute est responsable de son empreinte active. Par extension, il peut à tout moment choisir de la limiter, ou de l’orienter. Il lui suffit de restreindre les contenus qu’il publie ou partage, de réfléchir à deux fois avant de cliquer sur un lien ou de divulguer des informations personnelles facultatives.
L'empreinte passive, en revanche, est plus insidieuse. Elle se compose de données collectées sans intervention directe de l'utilisateur ou de l’utilisatrice, et est alimentée par des techniques de suivi bien rodées, comme la pose de cookies, le tracking publicitaire, l’accès à la géolocalisation ou l’exploitation de l’historique de navigation.
Qu’il s’agisse de l’empreinte active ou de l’empreinte passive, les sites web utilisent ces informations pour comprendre les comportements des internautes, améliorer leur expérience en ligne, mais aussi personnaliser les annonces de manière plus efficace, ce qui soulève la question du respect de la confidentialité. Pour vous donner un ordre d’idée concernant la valeur accordée aux informations récoltées, on estime qu’un internaute américain rapporte en moyenne 600 dollars par an à Google et Meta. À raison de plus de 330 millions d’habitants aux États-Unis, la rentabilité chiffre haut. Très haut.
Plus grave encore, le footprint constitue une manne précieuse pour les hackers qui s’en servent pour élaborer des stratégies d'ingénierie sociale et de phishing, rendant leurs attaques plus convaincantes et personnalisées. Plus un individu laisse de traces en ligne, plus il est susceptible d'être la cible d'escroqueries élaborées. La sophistication des techniques de cybercriminalité augmentant, il est impératif de comprendre et de contrôler son empreinte numérique.
Comment reprendre le contrôle de son footprint et limiter la collecte des données ?
Pour limiter efficacement votre empreinte numérique, commencez par une gestion active de votre présence en ligne. Faites preuve de discernement dans vos publications et partages sur les réseaux sociaux, et ajustez rigoureusement vos paramètres de confidentialité. Envisagez de nettoyer régulièrement votre historique numérique, en supprimant les informations obsolètes ou inutiles. Portez une attention particulière aux autorisations que vous accordez aux applications, surtout vis-à-vis de la géolocalisation et de l'accès à l'historique de navigation.
En ce qui concerne l'empreinte passive, optez pour des navigateurs qui privilégient la confidentialité et configurez-les pour bloquer les cookies et autres stratégies de suivi plus évoluées, comme le fingerpriting.
Le fingerprinting, sous-catégorie du footprinting, est une technique utilisée pour collecter des informations sur un appareil lors de sa visite sur un site web. Elle permet d'identifier de manière unique un utilisateur en se basant sur des caractéristiques de son appareil, comme le type de navigateur, le système d'exploitation, les extensions installés, et même les paramètres comme la résolution d'écran ou les polices de caractères utilisées par défaut. Cette méthode est souvent utilisée pour le suivi en ligne et la publicité ciblée, car elle permet de reconnaître les utilisateurs, même en l'absence de cookies.
Vous pouvez peaufiner votre stratégie en faisant jouer le « droit à l’oubli ». Le processus est certes un peu plus laborieux, mais par égard pour votre vie privée, mieux vaut prendre la peine d’y consacrer quelques minutes. Pour rappel, cette disposition légale permet aux individus de demander la suppression de leurs informations personnelles des résultats de recherche ou de bases de données en ligne sous certaines conditions. Il s’agit d’un levier particulièrement utile pour gommer les données obsolètes, inexactes, et/ou qui peuvent porter atteinte à la réputation ou à la vie privée d'une personne. Ce droit est encadré par le Règlement général sur la protection des données (RGPD) au niveau européen, offrant aux citoyens un moyen de contrôler leur empreinte numérique.
Un VPN pour lutter contre le footprinting
Malgré toute l’attention que vous pouvez porter à vos comportements de navigation et aux données que vous communiquez, il est extrêmement difficile de s’affranchir de son empreinte numérique, à plus forte raison quand rien ne permet de connaître son envergure et sa constitution exacte. En revanche, vous pouvez dissocier vos informations personnelles de votre identité en ligne ; les sites web continuent de collecter vos données, mais ils ne pourront plus les relier à votre profil internaute individuel. Pour ce faire, il faut modifier votre adresse IP réelle.
Mais comment faire concrètement ? En utilisant un VPN tel que Proton VPN. Pour rappel, un réseau privé virtuel est un dispositif intermédiaire entre votre appareil et le web, conçu pour router votre trafic via un serveur tiers. Dans cette configuration, vous adoptez l’IP de cet équipement, ce qui empêche les sites Internet d’accéder à la vôtre.
Jouissant d’une réputation forgée par ses engagements historiques – protéger la liberté d’expression et d’information en ligne en offrant aux lanceurs d’alertes, opposants politiques, journalistes, militants des outils de sécurité pensés pour protéger leur intégrité numérique et physique, Proton VPN gagne la confiance de ses abonnés grâce à sa politique de non-journalisation très stricte, renforcée par la juridiction suisse dont dépend Proton AG. Convaincu que le respect de la vie privée doit être la norme par défaut, il fait aussi partie des rares fournisseurs à proposer un forfait VPN gratuit, financé par les abonnements payants, sans limite d'utilisation dans le temps.
À la tête d’un vaste réseau composé de plus de 4 000 serveurs répartis dans 91 pays, Proton VPN offre autant de possibilités de troquer sa véritable adresse IP contre un identifiant de substitution. Les protocoles de tunneling (WireGuard, OpenVPN TCP/UDP, Stealth) et algorithme de chiffrement (AES-256) qu’il prend en charge garantissent la confidentialité des données de trafic qui circulent entre l’appareil de l’internaute et ses équipements VPN, de manière à protéger l’anonymat et le secret des requêtes des utilisateurs et utilisatrices.
Toujours dans cette optique de préserver la confidentialité de l’IP et du trafic, Proton VPN administre des serveurs augmentés, certains configurés pour fonctionner avec Tor, d’autres à la sécurité accentuée. Baptisés Secure Core et hébergées dans des centres de données en Islande (ancienne base militaire), en Suisse (abri antiatomique de l’armée suisse à plus de 1 000 mètres de profondeur) et en Suède (data center souterrain), ces équipements fonctionnent à partir de registres d’IP détenus par Proton AG et bénéficient d’un niveau d’accès très restreints (personnel trié sur le volet, identification biométrique).
On terminera sur une fonctionnalité additionnelle, mais importante, déployée par Proton VPN pour tenter de limiter le footprint au-delà de la seule dissimulation de l’adresse IP de ses abonnés. Le bouclier Netshield offre en effet aux internautes la possibilité d’empêcher le téléchargement et l’exécution de logiciels malveillants, mais également de bloquer les traqueurs en ligne et les publicités. De quoi faire obstacle à la collecte massive des données par les sites web et les annonceurs.
- storage8633 serveurs
- language112 pays couverts
- lan10 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- descriptionPas de log de données
Proton VPN constitue l'un des fournisseurs VPN qui a le plus évolué au cours des derniers mois. Affichant de l'une des plus belles interfaces du marché, Proton VPN intègre désormais un accélérateur de VPN qui augmente jusqu'à 400 % les vitesses de connexion. Réputé pour son haut niveau de sécurité et de confidentialité, ce service, qui s'adressait essentiellement aux journalistes et aux dissidents par le passé, possède aujourd'hui tous les atouts pour séduire le grand public.
- Le plus haut niveau de sécurité
- Interface moderne et intuitive
- Serveurs dédiés au streaming/P2P
- Protocole Stealth (fonctionne en Russie)
- Vitesse de connexion optimisée
- Pas de profils par usages spécifiques
- Pas de possibilité d'ajouter rapidement des serveurs en favoris