VPN : derrière le mythe du piratage, un outil incontournable pour protéger sa vie privée © LookerStudio / Shutterstock
VPN : derrière le mythe du piratage, un outil incontournable pour protéger sa vie privée © LookerStudio / Shutterstock

Si l’on associe souvent les VPN à des pratiques douteuses comme le piratage ou le streaming illégal, la réalité est bien différente.

D’après le dernier rapport de l’Arcom, intitulé « Usage des outils de sécurisation d’Internet à des fins d’accès illicites aux biens dématérialisés » (avril 2024), les réseaux privés virtuels sont désormais plébiscités par les internautes, non pas pour contourner la loi, mais pour protéger leurs données personnelles. Dans un contexte de surveillance numérique omniprésente, tant par les gouvernements que par les entreprises, les VPN s’imposent comme des outils de plus en plus indispensables. Alors, que révèle ce rapport et pourquoi tant d’utilisateurs et d'utilisatrices se tournent-ils vers ces services ?

Des internautes soucieux de leur vie privée

Selon le rapport de l’Arcom, 49 % des utilisatrices et utilisateurs de VPN affirment utiliser ces outils avant tout pour protéger leurs données personnelles. À titre de comparaison, seuls 24 % d’entre eux l’utilisent pour du streaming ou du téléchargement illégal. S’ils sont intéressants à relever, c’est parce que ces chiffres révèlent un changement de paradigme : l’image du pirate en quête de films ou de séries gratuits est en train de disparaître au profit d’un internaute lambda, conscient des enjeux liés à la confidentialité en ligne.

Cette tendance s’inscrit dans un contexte où les préoccupations autour de la protection des données personnelles sont en forte hausse. En effet, 71 % des internautes déclarent que leurs informations personnelles ne sont pas suffisamment protégées en ligne. Et cela n’a rien d’étonnant : entre la collecte massive des données par les entreprises et la surveillance étatique, la sphère privée devient un terrain vulnérable. Les VPN sont donc perçus comme un moyen de se réapproprier cette intimité numérique.

Un cadre législatif qui accentue la méfiance

En France, les fournisseurs d’accès à internet (FAI) ont l’obligation de conserver les données de connexion des internautes pour une durée d’un an. Ces informations, qui incluent l’adresse IP, la localisation et même les appareils utilisés, sont stockées pour des raisons de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme. Mais cette surveillance constante a nourri la méfiance des internautes, qui se tournent vers les VPN pour brouiller ces données et échapper à cette collecte de masse.

Avec la surveillance d'Etat, les FAI sont tenus de conserver des informations sensibles pendant un an © SkyMediaPro / Shutterstock
Avec la surveillance d'Etat, les FAI sont tenus de conserver des informations sensibles pendant un an © SkyMediaPro / Shutterstock

Le décret n°2021-1361, publié en octobre 2021, renforce d’ailleurs cette obligation en cas de menace grave pour la sécurité nationale, permettant aux autorités d’accéder à des données bien plus sensibles, comme les noms, prénoms, dates de naissance, pseudonymes, adresses, etc. Bien que ces pratiques soient encadrées par la loi et soumises au contrôle de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), les internautes, méfiants vis-à-vis de possibles dérives, cherchent de plus en plus à protéger leur vie privée, d’où l'essor des VPN.

Le VPN, bouclier contre la surveillance commerciale

Au-delà de la surveillance gouvernementale, les entreprises jouent un rôle tout aussi intrusif dans la collecte des données. Chaque clic, chaque déplacement en ligne est traqué, analysé et utilisé à des fins commerciales. Les scandales comme celui de Cambridge Analytica ont souligné à quel point les données personnelles peuvent être exploitées à des fins politiques et commerciales. Face à cette réalité, les internautes sont logiquement de plus en plus nombreux à choisir de chiffrer leur trafic et de masquer leur localisation, empêchant ainsi les géants du web de suivre leurs moindres mouvements.

Les VPN permettent de contourner cette collecte incessante, en bloquant les systèmes de tracking et en masquant l'adresse IP des utilisatrices et utilisateurs. En se connectant via un serveur distant, souvent situé dans un autre pays, ils évitent ainsi que leurs données soient captées par des algorithmes publicitaires ou des systèmes de surveillance.

Une adoption massive qui se démocratise

Dans ce contexte de défiance généralisée, le rapport de l’Arcom révèle que 29 % des internautes français ont utilisé un VPN au cours des 12 derniers mois. Cette tendance est particulièrement marquée chez les adultes en activité, avec un fort taux d’adoption parmi les actifs (25-49 ans). En termes d’usage, il s’avère que le profil type de l’utilisateur de VPN regroupe à part presque égale le nombre d’hommes (59%) et de femmes (41%) concernés, toute catégorie socio-professionnelle confondue (36% de CSP+, 37% de CSP-, 17% d’inactifs et 10% de retraités). Ce phénomène montre que les VPN ne sont plus réservés aux experts en technologie ou aux pirates en quête de films gratuits. Aujourd’hui, il s’agit d’un outil grand public, adopté par des utilisatrices et utilisateurs soucieux de protéger leur vie privée.

Les VPN ne sont plus des outils réservés aux technophiles, et s'invitent chez tous les profils d'internautes © Mer_Studio / Shutterstock

Il ressort aussi de ces analyses que 58 % des utilisateurs et utilisatrices choisissent un VPN payant, recherchant une sécurité accrue par rapport aux versions gratuites, souvent limitées en bande passante et en fonctionnalités. Ces versions premium offrent également des garanties de sécurité supplémentaires, comme une politique de no-log, rassurant ainsi les internautes quant à la confidentialité de leurs activités en ligne. A contrario, les VPN gratuits sont de plus en plus réputés pour financer leur service grâce à la collecte et la revente des informations personnelles de leurs abonnés.

Au-delà des clichés : un outil de protection avant tout

Il est donc temps de faire voler en éclats les clichés : les VPN ne sont plus simplement utilisés pour contourner les restrictions géographiques ou pirater des contenus protégés. Aujourd’hui, ils sont devenus des outils indispensables pour protéger la vie privée dans un monde où la surveillance est omniprésente. Loin de l’image de l’outil de pirates, le VPN répond à un besoin croissant de sécurité numérique.

Le rapport de l’Arcom illustre parfaitement cette transformation : la majorité des internautes utilisant un VPN le font pour protéger leurs données, non pour des pratiques illégales. Face à la surveillance des États et des entreprises, ces services s’imposent comme des remparts essentiels pour naviguer en toute sécurité.

Pour autant, pas question de se tourner vers le premier venu. Il est évidemment impératif de choisir un réseau privé virtuel réputé pour son efficacité et sa fiabilité, à l’image de NordVPN.

NordVPN - Un réseau privé virtuel no-log, situé en dehors des alliances de renseignement internationales

Parce qu’il est juridiquement basé au Panama, NordVPN ne dépend d’aucune loi nationale, ni d’aucun accord international, néfaste pour la vie privée en ligne. Appliquant une politique de confidentialité no-log très stricte, le fournisseur administre une vaste infrastructure réseau, composée de plus de 6 000 serveurs répartis dans 111 pays. En optant pour des équipements 100% RAM, le service renforce encore un peu plus la sécurité des données de ses abonnés, alors que la mémoire locale des serveurs est écrasée à chaque fin de session.

Au-delà de ces considérations techniques, NordVPN intègre des protocoles de tunnelisation réputés fiables et stables : OpenVPN et NordLynx, tous deux compatibles AES-256. À noter que NordLynx est basé sur WireGuard, et a depuis longtemps prouvé qu’elle était digne de confiance.

NordVPN - Des protocoles de connexion fiables et stables avec OpenVPN et NordLynx

En plus de son réseau privé virtuel en tant que tel, NordVPN s’attache à développer un écosystème de fonctionnalités pertinentes, toutes pensées pour aider l’internaute à reprendre le contrôle de sa vie privée en ligne. Les options Onion-over-VPN et Double VPN multiplient les relais de connexion pour brouiller les pistes, la Protection Anti-menaces bloque les publicités, les traqueurs et les téléchargements frauduleux, le module de Surveillance Dark Web détecte la divulgation d’informations personnelles sur les forums de revente de données sensibles, et alerte les abonnés en temps réel.

Enfin, parce que nous possédons de plus en plus d’appareils connectés personnels, NordVPN prend en charge jusqu’à 10 connexions simultanées, aussi bien sur desktop (Windows, macOS, Linux) que sur mobile (Android, iOS). Le fournisseur propose également des applications natives pour Android TV et Apple TV, ainsi qu’un générateur de fichiers de configuration OpenVPN pour protéger son routeur ou sa box Internet.

NordVPN
  • storage6432 serveurs
  • language111 pays couverts
  • lan10 connexions simultanées
  • moodEssai gratuit 30 jours
  • descriptionPas de log de données
9.7 / 10

NordVPN améliore sa couverture mondiale et ses options, mais perd en qualité de performances. NordLynx offre toujours des débits satisfaisants pour répondre aux usages web classiques, mais il perd légèrement en efficacité cette année. En contrepartie, le fournisseur développe régulièrement de nouvelles fonctionnalités destinées à enrichir la navigation. Aujourd’hui, il outrepasse son statut de VPN et s'impose comme un écosystème dédié à la confidentialité, ce qui lui permet de maintenir un bon rapport qualité-prix. L'abonnement NordVPN Avancé inclut VPN + NordPass (gestionnaire de mots de passe) tandis que la formule NordVPN Premium inclut VPN + NordPass + NordLocker (Stockage cloud sécurisé).

Les plus
  • Bonnes performances avec NordLynx
  • Streaming (dont Netflix US) et accès TV très efficaces
  • Très grand nombre de serveurs
  • Serveurs RAM colocalisés infogérés
  • Réactivité du support client
Les moins
  • Configuration routeur complexe
  • Pas d'infos sur l'état de charge des serveurs
  • Performances OpenVPN décevantes