Parrot va mal et supprime des emplois

Paolo GAROSCIO
Publié le 11 janvier 2017 à 11h33
L'année 2016 s'est mal terminée pour l'entreprise française Parrot, connue pour ses drones. Les ventes n'ont pas été au rendez-vous et le chiffre d'affaires a largement été en dessous des attentes. Résultat : un plan de suppression d'emplois couplé à un recentrage des activités.

La Bourse a malheureusement sanctionné lourdement la publication, mardi 10 janvier 2017, des résultats décevants de Parrot. À la clôture de la Bourse de Paris, le titre perdait près de 18 %.

Parrot rate son objectif à cause des drones

Pour l'année 2016, Parrot avait un objectif de vente qui semblait atteignable : un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros. Les drones ayant été un gros succès en 2015, personne n'avait vu venir le ralentissement des ventes subi par le secteur en 2016. Mardi 10 janvier 2017 Parrot a dû dévoiler que son chiffre d'affaires ne devrait atteindre, selon ses estimations, que 85 millions d'euros sur l'année, soit 15 millions d'euros de moins que prévu.

La faute revient intégralement aux drones : les activités du groupe dans les voitures ont été conformes aux prévisions et ont atteint 23 millions d'euros. Mais du côté des drones, le chiffre d'affaires n'a été que de 60 millions d'euros contre les 80 attendus. La concurrence s'est avérée plus rude que prévu, ce qui a contraint Parrot à réduire ses prix et ses marges au point de rendre ces dernières « insuffisantes pour assurer une croissance rentable de cette activité à moyen et long terme », peut-on lire sur le communiqué de presse.

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Parrot coupe dans les effectifs de sa division drones

Bien que ce soit son cœur de métier, Parrot n'a pas eu d'autres choix que d'annoncer, dans la foulée, un plan social : la division drones du groupe français va voir ses effectifs être réduits de près d'un quart. 290 postes seront supprimés sur les 840 que cette division compte en tout.

Si Parrot est contrainte de réduire ses effectifs et de se recentrer sur les activités les plus rentables, l'entreprise n'est pas totalement en crise. Elle dispose de 200 millions d'euros de trésorerie et continue de se développer dans l'automobile.


Paolo GAROSCIO
Par Paolo GAROSCIO

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il écrit pour Turbo.fr depuis septembre 2016 et pour Clubic depuis novembre 2016.

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