En difficulté depuis plusieurs années, le Français Parrot renonce aujourd'hui à poursuivre ses activités autour des mini-drones grand public.
Le constructeur français précise néanmoins qu'il continuera de développer des drones amateurs et professionnels, notamment par le biais de sa gamme Anafi.
C'est la fin pour les Parrot Mambo et Swing
Wirecutter a reçu la confirmation que Parrot ne produirait plus aucun drone, « à l'exception du Anafi et ses déclinaisons », rapporte le média américain.Une décision unilatérale qui sonne ainsi le glas des drones Mambo et Swing, dont l'entreprise française a récemment épuisé totalement les stocks.
Pionnier sur ce secteur, Parrot s'est heurté très tôt à l'explosion du marché des drones de loisir, et n'a pas su suivre l'allure du train. Un train désormais largement dominé par le Chinois DJi, dont les drones trustent la tête des classements des meilleures ventes en la matière.
Parrot se focalise désormais sur le BtoB
Si Parrot conserve effectivement ses drones les plus perfectionnés et onéreux dans sa chaîne de production, elle compte bien se tourner vers des horizons plus fructueux. À savoir : professionnels.Selon les résultats annuels de l'entreprise, les revenus en provenance de ce marché ont connu une hausse de 5% en 2018. Cette année, le constructeur s'est aussi assuré des rentrées d'argent substantielles en signant un contrat avec l'armée américaine pour développer des drones-espions.
Enfin, Parrot a récemment acquis l'entreprise suisse SenseFly. Une société spécialisée dans les appareils volants destinés aux agriculteurs et cartographes. Dans son malheur et malgré une décision difficile, Parrot pourrait ainsi bien remonter la pente dans les années à venir.
Via : The Verge