Test du DJI Mavic Air : le meilleur des deux mondes ?

Stéphane Paput
Par Stéphane Paput, Spécialiste Drones.
Publié le 08 juillet 2020 à 15h17
Commercialisé au début de l'année 2018, le DJI Mavic Air est le premier drone de taille réduite à vouloir proposer un niveau de performances digne des grands modèles populaires. Il se veut à la fois léger, compact et multifonctionnel, et assure une qualité exceptionnelle de prises de vues. Avec tant de compromis technologiques, ces promesses seront peut-être dures à tenir...

Pour son dernier né, DJI a voulu montrer toute sa capacité d'innovation en greffant des caractéristiques clés, comme une nacelle stabilisée sur 3 axes, un enregistrement en 4K@30fps et l'évitement d'obstacles, qui constituent normalement des drones de plus gros calibre. Lancé à 849€ en version standard, le Mavic Air comble un vide dans la gamme grand public de DJI, entre un Spark trop limité et un Mavic orienté pro. Alléchant, le package présente de nombreux points en sa faveur, en tous cas, sur le papier.

DJI Mavic Air : la fiche technique

Prix conseillé : 849€ en version standard - 1049€ en bundle Fly More
Catégorie : Loisirs - Ultraportable
Disponible en 3 couleurs : blanc, noir, rouge
Dimensions : 16,8 x 8,3 x 4,9 cm (plié) et 16,8 x 18,4 x 6,4 cm (déplié)
Poids : 430 gr
Batterie : 2375 mAh, donnée pour 21min d'autonomie
Technologie FlightAutonomy 2.0
  • 6 capteurs optiques devant, arrières et dessous
  • 2 capteurs infrarouges en dessous
  • Détection d'obstacles 3 directions (devant, derrière, bas)
  • GPS et GLONASS

Nacelle de stabilisation 3 axes
Capteur CMOS 1/2.3 pouces

  • 12Mpx
  • Objectif f/2.8
  • Focal 24mm, équivalent 35mm

Résolutions : Vidéo 4K@30fps et 1080p@120fps
Accessoires :
  • 8 Go de stockage interne
  • 4 paires d’hélices
  • Protections d’hélices
  • Câble de transfert
  • Adaptateurs Micro-USB/USB-C/Lightning
  • Mallette de transport


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Une découverte pétillante du drone


L'emballage cartonné renfermant le DJI Mavic Air est compact, mais fragile, et ne pourra faire que temporairement office de boite de transport. Au déballage, on apprécie l'effort de DJI, dévoilant un étui de protection premium, 2 paires d'hélices de rechange, une cage à hélices et différents adaptateurs pour smartphones. Constatant la flexibilité des hélices, on suppose qu'il faudra les changer régulièrement. Assez solide, à l'exception des attaches, la cage sera utile pour les pilotes débutants.

Le look and feel de l'ensemble renvoi d'excellentes sensations, à part la radiocommande, dont le son creux et le revêtement font penser à une manette de Megadrive. Le support rabattable pour smartphone et les joysticks amovibles sont ingénieux. Les boutons sont toutefois un peu grossiers, et les antennes et la molette semblent frêles.

Hypnotisant, le design épuré du Mavic Air interloque par ses 6 capteurs optiques et par ses ouvertures de dissipation en forme d'ouïes. La coque externe du drone, construite en alliage de magnésium, est robuste. Les bras repliables du train d'atterrissage, montés sur retour de force, sont bien étudiés. Les patins arrière du corps étant à ras le sol, prenez garde aux capteurs en soubassement du drone. Vous aurez besoin d'une surface plane et propre pour le décollage et l'atterrissage.

Globalement, l'encombrement est minimaliste pour ce niveau de technologie. L'ensemble peut tenir dans un sac à main.

Une mise en route périlleuse


En étudiant la RC, on se heurte à une ergonomie un peu déroutante. L'installation du câble USB semble à première vue barbare, mais a posteriori, on comprend l'intérêt du clip de glissière. Selon le smartphone que vous possédez, l'adaptation peut être laborieuse, comme ici avec un Oneplus 5T. Malgré la commodité du retour des joysticks et du grip des supports, le feeling de la RC reste déplaisant à la tenue.

Le drone, quant à lui, se déploie en un tour de main. La batterie et le cache caméra se clipsent et déclipsent sans anicroche. Bien calfeutré, l'accès au port Micro-SD sera étroit pour les gros doigts. Le montage des hélices est sécurisant, quoi qu'un peu délicat, leur signalisation de couplage n'étant pas évidente. Inventif, le montage de la cage de protection prendra toutefois quelques minutes.

Après quelques problèmes de synchronisation et un compas sensible, le démarrage devient bref. Cependant, au cours des premiers tests, la RC émettait une alerte stridente à l'allumage. De multiples tentatives de calibrations des joysticks ont semblé corriger le problème. En explorant l'interface, on s'aperçoit que le support du smartphone occulte les bords de l'écran, rendant difficile l'accès aux commandes de caméra. Assez navrant, vu que la tendance des smartphones est au design à bords fins. Fort heureusement, les boutons de la RC feront de meilleurs contrôles. On accède ensuite sans peine aux options de navigation, facilement assimilables, et à d'autres fonctions comme la Lecture rapide des prises de vues, et l'assistance au pilotage APAS. Lors d'un test ultérieur, nous avons tenté d'appairer uniquement le smartphone par wifi, mais sans succès.

La navigation comme les grands

Toutes les manœuvres ont été effectuées en journées ensoleillées, avec une brise légère jusqu'à un vent modéré.

Mavic_Air_Manoeuvres
Zone de manœuvres - Grange de la Chamary - Saint Vincent de Boisset - Loire

Manœuvres standards

Le décollage est précis, et les commandes réactives. Sans vent et face à la brise, le Mavic Air reste stationnaire, mais perd en stabilité et en précision avec les premiers vents. L'évitement des obstacles est incroyablement performant en avance et en recul. En marche avant, l'accélération et la vitesse de croisière plafonnée à 28km/h permettent des prises de vues sereines, en dépit du contrôle de lacet parfois récalcitrant, que les multiples calibrations ne parviendront finalement pas à corriger.

En mode Sport, la vitesse devient extrême, surtout en marche avant, atteignant plus de 60km/h, mais en test, la batterie perdra 10% au bout d'une minute. A contrario de la RC, dont le son est criard, la nuisance sonore du drone en vol est acceptable. À plusieurs reprises, on a constaté des pertes de signal et de lags de retour vidéo, particulièrement à 200m de distance, barrière que l'on ne dépassera pas risquant de perdre de vue le drone.

Manœuvres automatisées

Le Mavic Air dispose d'une partie des modes de vols intelligents de la série des Mavic. Nous ne rentrerons pas dans leurs détails de fonctionnement, que nous considérons comme acquis.

En grand classique, le mode Point of Interest garde tout son agrément. Le mode Tripod est parfaitement adapté pour des prises de vues lentes et minutieuses. Il serait même trop doux dans certaines conditions. Pour un meilleur dynamisme, préférez le mode Cinematic, dont l'accélération est légèrement plus vive. Malgré un menu précaire, et un degré de pertinence limité, le mode Tapfly fonctionne à merveille.

Pendant le premier test, les 3 modes suivants étaient impossibles à faire fonctionner. Dommage, il suffisait simplement de désactiver le mode Sport, mais aucune alerte ne le mentionnait.

Le mode ActiveTrack a surpris par sa performance. Utile pour des prises de vues de type selfie ou focus, ce mode a montré beaucoup de précision dans la reconnaissance du sujet, même à 30m de distance, mais manquait peut-être d'un peu de douceur dans le suivi du mouvement.

Mavic_Air_Selfie

Le mode Smart Gesture comblera les amateurs de selfie, et plaira pour son aspect ludique. Le suivi des gestes par le Mavic Air est étonnamment réactif. Malgré tout, un pilote sans RC en main créera toujours une situation de danger. La distance d'utilisation étant inférieure à 7m, entrainez-vous tout seul en terrain dégagé.



Le mode Quickshot ajoutera plusieurs types de prises de vues vidéos instantanées. Les plans Dronie, Helix et Boomerang apporteront une bonne mise en valeur du sujet. Sans réelle plus-value, le plan Circle tend à faire doublon avec le mode Point of Interest, mais fait gagner du temps au vidéaste sur la manœuvre, à l'instar du plan Rocket. Avec son format original, le plan Asteroid épatera la galerie, mais peinera sans doute à trouver sa place dans une vidéo professionnelle.

En fin de vol, ou en cas d'urgence, le bouton Return To Home en sauvera plus d'un, avec l'avantage de conserver l'évitement d'obstacle. Brillant d'efficacité, ce mode RTH offre un gain de temps et d'efforts au pilote. A l'atterrissage, le drone scanne son environnement et atterrit sans problème sur la table de piquenique. On rangera l'ensemble assez vite. La batterie se rechargera en 45 minutes, et la RC, qui durera 4 vols, en 2H.

Une qualité photo à retravailler dans ses fonctionnalités

Mavic_Air_Resolutions
Résolutions & JPEG VS DNG - post-traitement automatique sur Adobe Lightroom

Equipé d'un capteur CMOS 1/2.3 pouces de 12Mpx, la caméra du Mavic Air peut photographier en 4:3 ou 16:9, au format JPEG, DNG (RAW) ou les deux. En mode automatique, les photos sont d'une superbe qualité, soutenue par une bonne plage dynamique. Toutefois, la netteté des images est légèrement trop accentuée, les rendant parfois moins naturelles. Même en mouvement, l'image ne montre que très peu de distorsions. Après conversion automatique, le format DNG n'a apporté qu'une faible amélioration de la plage dynamique, mais ce ne sera pas forcément l'usage du public ciblé pour ce drone.

Mavic_Air_HDR
Images issues du mode HDR & Fusion sous Adobe Lightroom

Rajeuni par un meilleur algorithme de gestion de l'exposition, le mode HDR offre a priori d'excellents résultats en fusionnant automatiquement 3 images prises sous différentes expositions. Seulement après les tests, impossible de retrouver l'image fusionnée, obligeant à la réaliser nous-mêmes en post-traitement.

Mavic_Air_AEB
Images issues du mode AEB & Fusion sous Adobe Lightroom

De façon similaire, le mode AEB produit 3 ou 5 clichés, permettant de choisir sa meilleure exposition plus tard. En fusionnant les images de ce mode en post-traitement, on obtient un résultat identique au mode HDR. Il sera donc difficile de juger complètement l'évolution du nouvel algorithme du Mavic Air. Mais dans tous les cas, l'image produite est somptueuse et délicatement contrastée.

Mavic_Air_WB&Styles
Balance des Blancs & Styles - Cliché témoin en 1ère ligne à gauche

La fonction Balances de Blancs corrige la température des couleurs. Ici, le profil Sunny rajoute habilement une touche de chaleur au cliché. Les Styles, quant à eux, modifient la netteté, le contraste et la saturation, mais ici de manière peut-être trop subtile sur les profils établis. Optez plutôt pour un réglage manuel pour obtenir des différences notables.

Mavic_Air_Shutter&ISO
Plage de variation de vitesse d'obturation & Plage de variation ISO

Testant l'obturateur électronique variable de 8s à 1/8000s, la montée en Vitesse d'obturation révèle une aggravation du grain dès 1/4000s. De même, à la montée en Sensibilité allant jusqu'à ISO 3200, l'image perd de son piqué à partir de ISO 400. Veillez à ne pas dépasser ces deux seuils pour conserver un bon niveau de détails. Toutefois, ces deux analyses souffrent d'un biais dû à la persistance de la correction d'exposition automatique au mépris du passage en mode manuel.

Mavic_Air_Pano

En mode Panorama, le Mavic Air prend une série de prises de vues selon les profils, fusionne et enregistre directement le résultat sur la carte SD. Cependant, la correction d'exposition est remise à zéro, obligeant à passer en mode manuel. Le rendu automatique est très bon, mais la recherche de perfection nécessitera plusieurs tentatives et un post-traitement obligatoire. En tests, le Panorama 3x3 montre des zones à éclaircir et une netteté à travailler, tandis que la fusion des images du mode Sphere est améliorable.

Par manque de temps (et de batterie...), on devra faire l'impasse sur le mode Timelapse, mais celui-ci a retenu tout notre intérêt. Quant au mode Couleurs, étrangement, il n'était pas accessible lors du test. L'unique profil disponible, en D-Cinelike, permet normalement d'obtenir des couleurs plus neutres pour faciliter leur étalonnage en post-traitement.

Qualité vidéo : magnifiquement subversif

Pour des besoins de présentation, toutes les prises de vues ont été assemblées sur une seule séquence, mais les vidéos ont été analysées indépendamment les unes des autres.



Le Mavic Air peut filmer jusqu'en 4K@30fps, avec un bitrate maximum de 100 Mb/s, ce qui est assez impressionnant pour un drone de ce gabarit. En 1080p, les vidéos sont fluides, nettes avec un haut niveau de détail, et des couleurs vives, quoique légèrement saturées. Un mouvement plus rapide n'entache en rien la fluidité de la capture.

En 4K@24fps, la vidéo présente quelques lags, mais devient immédiatement plus stable en 30fps. À l'instar des photographies, le piqué en 4K est très prononcé. En mode Slow-Motion, la vidéo est capturée en 120fps et se retrouve enregistrée en 30fps sur la carte SD, ce qui facilite le montage si vous débutez en édition vidéo. Mais curieusement, la qualité vidéo est globalement réduite avec ce mode.

Comme lors du test pour la photo, l'activation de l'unique profil de couleurs en D-Cinelike n'a pas fonctionné.

L'Avis de Clubic

Malgré quelques soucis d'ergonomie et de compatibilité, le Mavic Air a brillé sur plusieurs facettes, notamment sur ses capacités de vols autonomes. La qualité de la caméra est très bonne, mais ne répondra malheureusement pas à tous les niveaux d'exigence. On regrette l'avalanche de dysfonctionnements sur le modèle de test, qui allège probablement la note générale d'un demi-point.

La durée de vie de la batterie étant trop courte, optez pour le bundle Fly More accessible à 200€ de plus, offrant 2 batteries supplémentaires et une station de recharge.

DJI Mavic Air

7

Les plus

  • L'encombrement
  • Les modes de vols intelligents
  • Les fonctions ludiques
  • L'évitement d'obstacles
  • Le rendu du 4K@30fps

Les moins

  • Les nombreux bugs
  • L'ergonomie critiquable de la RC
  • La perte de signal à portée moyenne
  • La qualité limitée du Slow-Motion

Qualité du matériel6

Navigation7

Qualité photo6

Qualité vidéo7


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Stéphane Paput
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Commentaires (6)
bebers54

Forcement vous testez le drone ou il y a des maisons donc des interférences …
En vacances le long de la cote atlantiques je suis allé à 900 m sans problème .

Je vous trouve quand même sévère avec la note final .

TAURUS31

ton commentaire est tout sauf objectif !Quand on test un produit,on le fait dans les conditions les plus défavorables.
Explique moi l’intérêt de le faire dans les conditions optimales,en champs libre…Tu n’est pas le centre du monde.
Comme on dit qui peut le plus peut le moins.

alf333

Quel est l’interet de sortir un test pour un produit sorti il y a plus d’un an et dont les reviews pullulent sur le web.
La communaute attend impatiemment votre avis sur le Nokia 3310. :love_you_gesture:t2:

ariakas

Parce que légalement, tu n’as pas le droit de filmer chez les particuliers et que l’ensemble est soumis à des règles d’utilisation strict.
Au manifeste, filmer près des habitations est dangereux.

Après, c’est toi qui n’est pas objectif.
Un avis objectif consisterait alors à tester dans plusieurs conditions, ce qui n’est pas le cas.

Après la télécommande ne ressemble pas à une manette megadrive, en ayant une manette de cette console et un Mavic Pro qui a la même télécommande, ce n’est pas pareil.
Je rejoins le test cependant:
Cette manette est anti ergonomique.
C’est la galère ultime pour le brancher sur un iPhone que ce soit le 6s ou le 11pro.
Le câble est trop court en plus et il faudra investir à part pour y brancher un iPad, rapport à la longueur de câble.
Le branchement se fait par le bas de la télécommande, ce qui est une hérésie.
D’autres modèles le sont par en haut, ce qui est infiniment plus logique et pratique.

Le mode trépied n’est pas fait pour de la vidéo, évidemment qu’il faut prendre le mode cinéma.

Il y’a quelques approximations quand même.
La perte de réception a 200m, faut faire je pense attention à la législation en vigueur.
En ayant donc aussi un drone, je ne m’amuserait pas trop à survoler les zones d’habitation à cette distance.
Même sur la plage sans 1 personne, je trouve cela déjà un peu délicat.
Après je ne suis pas un pro du tout.
Pour dire: je me pose la question de savoir si l’on perd la réception complètement, est ce que le drone revient au point de départ ou est ce qu’il faut aller le chercher ?
Et c’est le défaut de Mavic, c’est le 0 notice ou presque.

ddrmysti

Tout dépend du contexte. J’ai des amis qui vivent à la campagne, quand je vais droner chez eux on survole, photographie et film leur maison, parfois même celle de personne n’habitant pas loin, avec leur autorisation pour leur donner les images (tu as le droit de survoler des gens ou des bâtiments avec leur autorisation). De plus en ville tu peux le faire voler au condition d’être sur un terrain privé avec l’autorisation du propriétaire et à une altitude respectant la vie privée des personnes alentour.

De plus, même si ce produit ne s’adresse pas à eux, un professionnel peut obtenir une autorisation de survole d’une ville, dans le cadre d’une prestation professionnel. Et si trois maisons à la campagne commencent déjà à brouiller le signal, je n’ose pas imaginer ce que ça doit être en ville.

Sinon pour le reste je suis d’accord avec toi. Un objet radio commandé, qu’il soit sur terre, sur l’eau ou en l’air, reste un danger constant, car même au delà de la défaillance mécanique ou de l’erreur de pilotage, le risque de perte de signal peu mener au l’accident en quelques secondes, même si le pilote t’assure que "non mais t’inquiète je fais Ui est drôle, c’est que c’est un risque dont avait consciences des gosses que j’ai connu il y a 20 ans et qui pratiquaient l’apéro Modelisme, alors que c’est une chose que n’arrivent pas à intégrer des adultes sois disant responsable qui veulent juste faire ce qu’ils veulent où ils veulent sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit.

bebers54

Je ne suis certes pas objectif mais le test non plus !
Comme dit par ariakas il aurait été plus judicieux de le tester dans plusieurs conditions .
Je ne suis pas le centre du monde mais toi non plus .

Pour infos quand on perd le signal le drone revient tout seul et on récupère a chaque fois le control sur le chemin du retour .

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