Les trois enseignes ont décidé de s'allier pour déployer, en magasin, des bornes de reprise de smartphones, renforçant ainsi l'impact de l'économie circulaire sur les Français.
Back Market, Carrefour et ecoATM ont annoncé cette semaine avoir conclu un partenariat pour proposer aux consommateurs un service de reprise de smartphones en magasin, qui inclut l'estimation et le rachat des téléphones mobiles. 50 premières bornes sont déjà opérationnelles dans certains sites de distribution Carrefour. D'autres vont suivre dans les prochains mois.
250 bornes de reprise partout en France au début de l'année 2022
Entreprise française présente dans 16 pays, Back Market est la première marketplace de revente de produits électroniques reconditionnés. De son côté, l'Américain ecoATM, implanté aux États-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France, est une référence du reconditionnement, grâce à son site internet et… à ses bornes physiques, qui sont l'intérêt du partenariat conclu avec Carrefour, le premier de ce type avec un distributeur.
Placé sous le signe de l'économie circulaire, le partenariat doit permettre de sensibiliser les Français en les incitant à revendre les smartphones dont ils n'ont plus aucune utilité. Et pour cela, des bornes de rachat vont progressivement faire leur apparition dans les magasins Carrefour.
Dans un premier temps, les bornes ne figurent que dans une cinquantaine de magasins Carrefour, un peu partout en France, comme à Marseille, Dijon, Narbonne, Caen, Aix-en-Provence, Vénissieux, Antibes, Nice ou encore Noisy-le-Grand. Le nombre d'hypermarchés et de markets où la borne sera installée grimpera à 135 d'ici la fin de l'année, pour atteindre les 250 dès le début de 2022.
Un processus qui ne prend que quelques minutes en magasin
Le principe de ces bornes est simple. Les clients peuvent faire estimer leurs anciens smartphones et les vendre directement sur ces bornes. En échange, ils reçoivent un paiement en cartes cadeaux Carrefour pouvant être utilisées sur tous les produits de tous les magasins de l'enseigne, y compris l'alimentaire. Aujourd'hui, 100 millions de téléphones inutilisés seraient stockés dans les tiroirs des Français, alors la démarche possède un certain potentiel.
En magasin, le processus n'est censé prendre que quelques minutes. Le client n'a en effet qu'à connecter son smartphone à la borne, qui va reconnaître le modèle et réaliser dans la foulée une estimation basée sur la grille de prix établie par ecoATM, qui fait en sorte de proposer une reprise au prix le plus juste. Une fois collecté, le smartphone est ensuite reconditionné par ecoATM, puis revendu sur Back Market. Et dans le cas où le mobile ne peut pas être revendu, ecoATM propose au client le recyclage de ce dernier.
Pour Carrefour, il s'agit ici de renforcer son engagement en faveur de l'économie circulaire. Back Market, de son côté, va trouver un point d'ancrage physique, alors que son activité se limitait au Web jusqu'à maintenant, tandis que la firme américaine ecoATM engrangera une notoriété plus grande en France. À terme, l'idée, pour les trois partenaires, est d'étendre l'initiative à d'autres pays où Carrefour et Back Market sont présents.
Source : Communiqué de presse