Sécurité routière : écouteurs interdits et déploiement de radars double-face

Romain Heuillard
Publié le 26 janvier 2015 à 19h17
Suite à une hausse de la mortalité routière, le gouvernement veut interdire certains kits mains-libres au volant, et déployer des radars double-face permettant d'identifier les conducteurs en infraction.

Après douze années consécutives de baisse, la mortalité routière a augmenté en 2014. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve l'a annoncé aujourd'hui, au cours d'une conférence de presse consacrée à la sécurité routière. Le ministère a comptabilisé 3 388 décès sur la route l'année dernière, soit 120 ou 3,7% de plus que l'année précédente. C'est en revanche la deuxième moins mauvaise année depuis qu'on établit des statistiques, a souligné le ministre. D'aucuns attribueraient la hausse aux conditions climatiques moins clémentes que l'année précédente.

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Interdiction des écouteurs au volant

La conférence de presse fut naturellement l'occasion pour M. Cazeneuve d'annoncer une multitude de mesures. Parmi les trois « mesures fortes », il y en a une qui concerne particulièrement les automobilistes lisant Clubic Mag, c'est l'interdiction prochaine des écouteurs et des casques au volant, au motif qu'ils réduisent l'audition de l'environnement.

Pour autant, les solutions mains-libres intégrées ou les kits Bluetooth ne sont pas visés par cette mesure, probablement en partie parce que leur interdiction serait impossible à faire respecter. En l'absence de dispositif visible, un automobiliste pourrait arguer qu'il parlait seul.

Des mesures empêchant de se jouer des radars

Entre autres mesures, le ministère a annoncé qu'il poursuivrait la modernisation des 4 200 radars déployés sur le réseau routier (mais pas qu'il augmenterait sensiblement leur nombre), et notamment qu'il déploierait de nouveaux radars double-face. De nombreux radars fonctionnent effectivement par l'arrière, ce qui permettait jusqu'à présent d'échapper au retrait de points, tant que le conducteur n'était pas identifiable. La délation ne sera pas rendue obligatoire, mais le gouvernement souhaite exiger un responsable par défaut, à qui on retirera des points lorsque le conducteur n'aura pas pu être identifié.

Enfin les avertisseurs de zones de dangers, aussi appelés assistants d'aide à la conduite, ne sont pas concernés. Ils devraient d'ailleurs connaitre un regain d'intérêt.

Des éléments de contexte ainsi que l'ensemble des 26 mesures sont livrés dans le dossier de presse publié par le ministère de l'Intérieur.

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