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La consommation énergétique des Français continue de baisser selon les derniers chiffres délivrés par RTE ce mardi 6 décembre au soir.

Et les Français font des efforts, puisque, malgré l'hiver qui
s'annonce, les dernières données disponibles montrent que cette fois le recul enregistré concerne l'ensemble des couches de la société.

La consommation baisse partout, même dans le tertiaire

C'est une tendance depuis près d'un mois qui s'accélère cette dernière semaine. Pour RTE, « l'effet baissier s'amplifie », constatant la semaine dernière une baisse de -8,3 % de la consommation électrique dans l'Hexagone par rapport à la moyenne de la période 2014-2019. Dans sa précédente mise à jour, RTE avait déjà noté un repli de 6,7 % de cette consommation sur une semaine.

« Sur les quatre dernières semaines, la consommation d’électricité en France à température normale affiche une diminution structurelle (6,6 %) par rapport au minimum des années précédentes (2014-2019) sur la même période », résume le gestionnaire du réseau de transport d'électricité national.

Alors que jusque-là cette baisse s'était surtout fait ressentir dans le secteur industriel, beaucoup plus touché par l'inflation actuelle, cette fois toujours selon RTE « la baisse de la consommation apparaît désormais concerner tous les secteurs », comprenant « le secteur résidentiel (majoritaire en volume) et tertiaire ».

Un objectif sobriété à 10 %

Des chiffres particulièrement encourageants, quand on se souvient des objectifs de l'État dans le domaine. Ainsi, le plan de sobriété énergétique présenté par le gouvernement le 6 octobre dernier cherchait à faire baisser cette consommation de 10 % par rapport à son niveau de 2019.

« La réussite du plan dépend maintenant de la responsabilité collective : chaque acteur a vocation à appliquer son plan d’action pour réduire de 10 % sa consommation » indiquait alors la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.

Un objectif établi sur les deux prochaines années qui doit ouvrir à plus long terme un recul bien plus net de la consommation française, que le gouvernement espère être de -40 % à l'horizon 2050.