L'avènement des ultrabooks et la multiplication des cartes mères Z77 équipées d'emplacements mSATA ou mini PCI-Express constituent pour A-DATA l'occasion d'aller proposer directement au consommateur ses produits en la matière. Jusqu'ici, ces formats étaient plutôt réservés aux fabricants d'ordinateurs, selon la logique de l'OEM.
A-DATA l'assure, on devrait donc prochainement pouvoir se procurer ses modules SP300 et SX300, qui associent un contrôleur SandForce 2281 à 64, 128 ou 256 Go de mémoire Flash. Le pari n'est pas gagné d'avance : ces produits n'intéresseront sans doute que les utilisateurs vraiment avertis, et n'ont quasiment aucune chance dans les linéaires de la distribution physique. C'est d'ailleurs pour cette raison que Sandisk, qui produit des formats similaires, n'envisage pas la vente au consommateur final.
Quoi qu'il en soit, la promesse est alléchante. Le SP300, interfacé en mSATA à 3 Gb/s, délivrerait en effet des débits maximum de l'ordre de 280 Mo/s en lecture contre 260 Mo/s en écriture, avec une pointe à 46k IOPS en écriture sur des fichiers de 4K. Le SX300, plus haut de gamme, passe au SATA3 à 6 Gb/s, et proposerait 550 Mo/s en lecture et 520 Mo/s en écriture. Reste à voir quel sera le prix définitif de ces modules : à capacité équivalente, il risque de se révéler supérieur à celui d'un SSD 2,5 pouces, du fait des coûts induits par la miniaturisation (puces de plus grande capacité).
Au Computex, A-DATA a par ailleurs dévoilé la nouvelle organisation de ses gammes de produit qui, il est vrai, n'offrait pas un distinguo très clair entre entrée et haut de gamme. Applicable aussi bien à la mémoire vive qu'aux SSD, celle-ci s'articule désormais autour de trois familles : Premier, pour les produits les plus courants, Premier Pro pour les modules plus haut de gamme et XPG, qui reste la marque associée aux produits joueurs / performance.