L'« Acer Aspire Revoview » fonctionne donc sous le système d'exploitation Linux maison Clear.fi, et non sous Windows contrairement à un nettop. Sa configuration technique n'est pas encore connue, mais la fiche technique publiée par certains revendeurs chez qui il est déjà en précommande révèle néanmoins l'essentiel : la liste des entrées/sorties et des formats pris en charge.
Ce nouveau venu sur le marché concurrentiel du lecteur multimédia offre une prise en charge quasiment exhaustive des formats répandus du moment, bien que certaines subtilités qui ont leur importance, telle que la compatibilité ou non avec les copies de sauvegarde de films Blu-ray, avec leurs menus et leurs sous-titres, ne soient pas précisées. On retrouve notamment le MKV, le M2TS, le MP4 ou l'ISO au rang des conteneurs, le H.264 (AVC) et le VC-1 au rang des encodages vidéos, le FLAC ou les multiples variantes de l'AAC au rang des encodages audio et le SRT, le SSA et l'IDX pour les sous-titres, en plus des inévitables AVI, DivX et MP3 par exemple. L'absence des normes audio HD semblent donc la seule à ternir ce beau tableau de chasse.
Le Revoview puise tous ces fichiers depuis son disque dur interne de 320 Go, 1 To ou 2 To (en fonction de la référence), depuis un disque dur ou une clé USB externe, depuis son lecteur de carte mémoire (SD et Memory Stick) mais aussi et surtout depuis le réseau local, avec prise en charge du contraignant protocole UPnP mais aussi des dossiers partagés CIFS. L'appareil dispose enfin en entrées/sorties d'un port HDMI allant jusqu'au 1080p à 60 Hz, d'une sortie audio numérique SPDIF, de sorties vidéos analogiques composantes et composites, de deux ports USB 2.0, d'un connecteur Ethernet à 100 Mbps et du Wi-Fi N sur les références haut de gamme.
L'Acer Aspire Revoview devrait être commercialisé très prochainement en Europe pour un prix s'échelonnant de 150 à 270 euros en fonction de la capacité du disque dur interne.