Alors que son collègue Tanvir Singh avait déjà avoué les faits en septembre 2008, Omar Khan vient d'expliquer à la justice qu'il avait bien trafiqué ses résultats scolaires grâce à un malware. En dernière année lors des faits, le hacker a expliqué qu'il était coutumier de la pénétration dans les systèmes de l'université.
Il aurait alors installé un spyware sur la plupart des postes de ses professeurs ou des administrateurs afin de recueillir tous les identifiants des logiciels permettant de rassembler les notes des élèves. Selon Computerworld, Kahn (ainsi que douze autres élèves) serait alors passé de C à A en Espagnol et de D à A+ en Anglais.
Après avoir été pris lors d'un test de statistique, l'intéressé aurait tenté de se faire parvenir ses anciennes notes afin de prouver sa bonne foi devant d'autres universités. En vain... Bien qu'il risque jusqu'à 38 ans de prison pour effraction et modification de données appartenant à une administration, il pourrait n'être condamné qu'à une peine de 30 jours de prison assortie d'une amende et de plus de 500 heures de travail d'intérêt général.