Google croit fermement aux promesses d'une voiture disposant d'un mode de pilotage automatique et les autorités du bureau de la propriété intellectuelle aux Etats-Unis lui ont remis un brevet.
Au mois d'octobre 2010, Google présentait son ambitieux projet et expliquait plancher sur la voiture du futur. Si celle-ci ne vole pas encore, l'ingénieur Sebastian Thrun affirmait sur le blog officiel de la société : « Nous avons développé une technologie de pilotage automatique pour les voitures ». Pour la firme de Mountain View, il s'agissait de mettre au point un véhicule moins polluant et surtout plus sécurisé. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, chaque année il y aurait 1,2 million de décès causés par les accidents de la route.« Nous pensons que notre technologie peut diminuer ce chiffre, peut-être de moitié », affirme M. Thrun.
Concrètement ces véhicules sont équipés de caméras vidéo, de capteurs sensoriels ainsi que d'un télémètre laser pour analyser l'état du trafic routier. Au mois de juin dernier, l'état du Nevada avait donné à Google son feu vert pour la mise en circulation de six voitures afin de procéder à des tests dans des conditions réelles.
En mai 2011, cinq ingénieurs de Google avaient déposé un brevet décrivant une méthode permettant de passer d'un mode de conduite classique à un système de pilotage automatique. La voiture serait ainsi en mesure de devenir autonome après s'être correctement géo-localisée et en bénéficiant donc de toutes les données pour se rendre d'un point A vers un point B. Dans ce document, Google précise que la voiture peut-être programmée pour effectuer un circuit constitué de plusieurs arrêts, par exemple si les occupants de la voiture font un safari ou visitent un parc touristique. Le mécanisme interne peut ainsi configurer le temps d'arrêt entre chaque point d'intérêt.