Plus précisément, ce sont les hashtags, ces mots-clés précédés d'un # qui permet de les rendre cliquables pour accéder rapidement à tout le contenu associé, qui sont actuellement pistés par les autorités australiennes. Le Herald Sun donne la parole à Andy Ward, l'un des chefs de la police de Melbourne : « quiconque poste des images en rapport avec les drogues peut faire l'objet d'une enquête criminelle » a-t-il déclaré au quotidien.
Et sur Instagram, ce type de photos est très présent : entre les feuilles de cannabis et de marijuana, les personnes fumant des joints ou les clichés de plantations, ce sont plusieurs centaines de milliers de prises de vues qui sont concernées - 300 000 rien qu'avec le mot-clé « marijuana ».
Ce n'est pas la première démarche allant dans ce sens en Australie : en août dernier, les autorités ont dénoncé un groupe Facebook dans lequel les internautes s'avertissaient les uns les autres des contrôles de police sur le bord des routes, visant à faire des tests d'alcoolémie et de drogue. « Cette page est une incitation dangereuse à la conduite en état d'ivresse » avait alors déclaré un porte-parole. A l'heure actuelle, la page est néanmoins toujours en ligne, et son nombre de fans a quasiment doublé depuis sa mise en avant par la police australienne.