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Le géant du web va commencer avec des éditeurs allemands, australiens et brésiliens.

En quelques mots :

  • Un nouveau projet journalistique. Google va mettre la main à la poche pour publier du « contenu journalistique de qualité » dans le cadre d’un nouveau programme d’information. L'entreprise a déjà signé des partenariats avec des médias allemands (Der Spiegel), australiens et brésiliens, et annonce que d’autres pays seront également concernés, sans préciser lesquels.
  • Proposer du contenu de fond. Ce programme sera déployé dans les prochains mois, sur Google News et Discover dans un premier temps. L’entreprise précise dans un article de blog qu’elle paiera notamment pour des articles accessibles aux abonnés des différents médias afin de permettre au public de les lire. Elle affirme vouloir ainsi permettre à plus de gens de lire des papiers de fond, et soutenir les publications locales et régionales. Google a déjà lancé une importante offensive dans le domaine journalistique avec une refonte de Google News en 2018. Rappelons que de son côté, un autre géant, Facebook a investi 300 millions de dollars pour soutenir les journaux locaux en 2019, avant de lancer Facebook News en octobre dernier, un onglet proposant des articles de presse dans l’application mobile, pour lesquels l’entreprise rémunère les éditeurs de presse concernés.
  • Des relations tumultueuses entre éditeurs de presse et plateformes web. Google et Facebook subissent actuellement une pression croissante de la part des autorités pour rémunérer les contenus journalistiques qu’ils partagent. Le 9 avril dernier, Google a perdu une bataille contre plusieurs éditeurs de presse français, qui l’accusaient de bafouer la législation européenne sur le droit d’auteur et les droits voisins, conçue pour opérer un meilleur partage des revenus issus du numérique, actuellement largement captés par les grandes plateformes américaines. L’autorité de la concurrence française a donné trois mois à l’entreprise pour négocier avec les éditeurs de presse la rémunération de leurs contenus. En avril, toujours, le gouvernement australien a de son côté annoncé qu’il allait contraindre Google et Facebook à partager leurs revenus publicitaires avec les éditeurs de presse australiens.