La société Perplexity AI annonce la mise en place d'un modèle qui va permettre de rémunérer les médias dont son moteur de recherche fait usage pour répondre à des requêtes.
L'usage des données utilisées massivement par les IA pour s'entraîner, puis pour produire des résultats intéressants pour leurs utilisateurs, est une question devenue primordiale depuis un an. Beaucoup de créateurs de chatbots sont en effet accusés d'utiliser sans rétribution des contenus créés par d'autres, ce qui peut entraîner des affaires judiciaires d'ampleur, à l'image de celle qui oppose le New York Times et OpenAI. C'est pour éviter ce genre d'inconvénients que Perplexity AI propose un modèle alternatif dans le domaine.
Perplexity va partager les revenus publicitaires avec les créateurs de contenu
En matière d'IA générative, il y a les chatbots, comme ChatGPT, mais aussi les moteurs de recherche. C'est dans ce secteur que Perplexity AI se démarque. Mais pas seulement, vu que l'entreprise va aussi rémunérer les médias dont elle utilise les articles pour répondre aux recherches.
Plus exactement, l'entreprise californienne va dorénavant partager les revenus publicitaires avec les médias lorsque leur contenu apparaîtra à la suite d'une requête. C'est l'aboutissement d'une réflexion entamée depuis déjà le mois de janvier dernier, selon son directeur commercial Dmitry Shevelenko.
De grands noms participent au programme
Au-delà de la question normale de justice, Perplexity AI pointe du doigt le besoin qu'ont les développeurs d'IA génératives de garder en vie financièrement ceux qui produisent les contenus dont ils feront usage par la suite.
« Nous ne cannibalisons pas les éditeurs et nous ne sommes pas en concurrence avec eux, mais nous devons faire notre part pour nous assurer qu'il existe des modèles commerciaux et des sources de revenus dynamiques et diversifiés » indique ainsi à TechCrunch Dmitry Shevelenko.
Parmi les premiers médias à participer à ce programme, on retrouve de très grands noms de la presse comme Der Spiegel, TIME ou Fortune Magazine. Les premières publicités commenceront elles à apparaître sur l'interface dans les mois à venir.
- Sources mises en avant
- Fraicheur des résultats
- Envoi de fichiers pour traitement
Source : Techcrunch