Le moteur de recherche IA doit à son tour faire avec les récriminations des médias. Mais au vu de la réponse désinvolte de Perplexity, il semble que la start-up soit prête à relever le défi !
L'IA générative fait des miracles depuis deux ans. Mais si elle peut fonctionner aussi bien, c'est qu'elle a pu s'entraîner sur un volume de données assez phénoménal. Or, si au début, les entreprises de l'IA ont été laissées tranquilles, depuis qu'elles développent des revenus conséquents, les ayants droits de ces données deviennent plus sourcilleux. C'était notamment le cas du New York Times qui, après plusieurs critiques publiques, avait fini par attaquer OpenAI en justice. Et après la société de Sam Altman, c'est maintenant Perplexity AI que l'institution vénérable a dans son viseur !
Après OpenAI, le New York Times s'attaque maintenant à Perplexity
Le New York Times n'apprécie par le moteur de recherche de Perplexity. En tout cas, pas l'utilisation qu'il fait des articles publiés par le média américain. Alors, pour mettre un terme à cette situation, le groupe vient d'adresse une lettre de cessation et d'abstention à Perplexity.
« Perplexity et ses partenaires commerciaux se sont injustement enrichis en utilisant, sans autorisation, le journalisme expressif, soigneusement écrit et recherché, et édité par le Times sans licence » explique ainsi le média. Il souhaite que, dorénavant, l'entreprise n'utilise plus sans autorisation son contenu.
Une argumentation inédite de la part de Perplexity
Le New York Times a déjà pris des mesures depuis un certain temps contre les entreprises entraînent leurs modèles IA avec les données récoltées sur internet. Il a ainsi interdit l'accès à ses données à plusieurs robots d'exploration dans son fichier robots.txt. De son côté, Perplexity est perplexe (c'est le cas de le dire !) quant à cette demande du New York Times.
Car pour la société, elle n'utilise pas les données du journal pour alimenter ses modèles, mais simplement pour donner directement des réponses à des internautes. « La loi reconnaît qu'aucune organisation ne détient des droits d'auteur sur les faits » se défend la firme californienne. À noter par ailleurs que Perplexity s'est distingué récemment en cherchant à développer des modèles permettant de rémunérer les médias qu'il cite. Alors, qui a raison ?
- Sources mises en avant
- Fraicheur des résultats
- Envoi de fichiers pour traitement
Source : The Verge