Les sept employés de la start-up américaine Blink ont confirmé mardi le rachat de leur société par Yahoo. Initiée en 2012, l'application Blink propose aux mobinautes d'échanger des messages chiffrés et éphémères : une fois lus, ceux-ci disparaissent de l'écran du destinataire, à la façon de ce que propose le populaire SnapChat. A la différence de ce dernier, Blink n'impose pas d'utiliser son numéro de téléphone mobile comme identifiant. L'application, initialement disponible sur iOS et diffusée depuis février sur Android, sera bientôt retirée des plateformes de téléchargement, indique l'équipe.
« Nous avons construit Blink parce que nous pensons que n'importe qui devrait pouvoir faire preuve d'honnêteté et de spontanéité dans les conversations en ligne comme on le fait en face à face. Nous attendons avec impatience les possibilités qui découleront de l'apport de la vision de Blink chez Yahoo », commentent les intéressés. L'acquéreur, qui multiplie les rachats dans le secteur mobile, n'a pas indiqué quels étaient ses plans concernant les actifs de Blink.