Les représentants des autorités chargées de la protection des données des 27 Etats de l'Union européenne ont adressé une lettre de protestation à Facebook et rappelé que les utilisateurs doivent « donner librement et sans ambiguïté leur consentement » à la publication de leurs informations personnelles. Aussi baptisé le groupe de travail de l'article 29, ces représentants se sont réunis cette semaine pour dégager quelques bonne pratiques.
Le groupe a ainsi « adressé ses critiques à 20 sites de socialisation réclamant la nécessité d'un réglage par défaut limitant les données fournies sur les utilisateurs et les sites qu'ils visitent ». Dans le même temps, l'organisation non-gouvernementale américaine EFF a également critiqué la politique de confidentialité de Facebook.
L'Electronic Frontier Foundation conteste les virages successifs du site sur le volet des données personnelles. Alors que Facebook expliquait que « les utilisateurs ont la liberté de décider avec qui ils souhaitent partager leurs informations et ainsi régler les modalités de diffusion », cette fois la position a changé.
Face aux critiques portant sur la préservation des données personnelles, un responsable du réseau social a lâché :« Si vous n'êtes pas familier avec le partage d'informations, il n'y a aucune raison pour que vous le fassiez ». Traduction, ceux qui n'aiment pas Facebook sont priés de partir. Comme les modifications successives des conditions d'utilisation, le discours a donc bien changé...