Pour son projet de réalité augmentée, Facebook a récemment présenté ses travaux sur un bracelet permettant d'interagir avec des éléments virtuels.
En septembre 2019, Facebook avait procédé à l'acquisition de CTRL Labs, une start-up spécialisée dans les interfaces homme-machine et travaillant à l'élaboration de modes de communication directs entre le cerveau humain et les ordinateurs.
Traduire les signaux nerveux pour de meilleures interactions
On le sait, en parallèle de son casque de réalité virtuelle, Facebook planche sur des lunettes de réalité augmentée. Pour optimiser l'utilisation de ces dernières, la division Reality Labs de la société de Mark Zuckerberg a mis au point un bracelet à électromyogramme.
En d'autres termes, le bracelet en question est capable de repérer les signaux nerveux envoyés par le cerveau directement vers les muscles. Ce processus est couplé à un algorithme de machine learning. CTRL Labs avait précédemment planché sur le sujet.
Concrètement, cela signifie qu'il sera par exemple possible de taper sur un clavier virtuel avec un dispositif capable de s'enrichir au fur et à mesure des saisies de l'utilisateur pour procéder à des ajustements automatiques.
Pour améliorer tout ce dispositif, Facebook travaille également sur des retours haptiques, afin cette fois d'envoyer des signaux dans le sens inverse. Ces derniers seront accompagnés de différents effets visuels présentés au travers des lunettes de réalité augmentée.
De nouvelles données à exploiter
Sur son blog, Facebook explique : « Il s'agit de décoder les signaux au niveau du poignet - des actions que vous avez déjà décidé d'entreprendre - et de les traduire en commandes numériques pour votre appareil ».
En comparaison, le dispositif Neuralink d'Elon Musk analyse pour sa part l'activité neurale du cerveau via un implant. Il est ainsi utilisé pour les personnes paralysées ne pouvant précisément pas envoyer de signaux nerveux à un bracelet.
Si Facebook n'est pas près de lire dans nos pensées, il n'en reste pas moins que ce type de bracelet devrait bien évidemment permettre de collecter un certain nombre de données faisant la corrélation entre l'état de nervosité d'une personne face à une image de réalité augmentée bien spécifique. Autant d'informations, donc, qui ne manqueront pas d'être utilisées pour retourner des contenus publicitaires toujours plus ciblés.
Source : Facebook