Le Wasinghton Examiner révèle que le département d'Etat, chargé des relations internationales aux États-Unis, a artificiellement fait gonfler la popularité de ses pages lors de deux campagnes d'achat, l'une en 2011, l'autre en 2012. Résultat : ces derniers ont permis de glaner près de 2 millions de fans supplémentaires dans les pays anglophones, et environ 400 000 ailleurs dans le monde.
Une pratique bien connue, mais qui semble peu pertinente, voire obsolète selon le rapport publié : les abonnés ainsi recueillis ne sont guère actifs sur la page, puisque seulement 2% de ces 2,45 millions de fans contribueraient réellement. Un argent bien mal investi donc, alors que l'usage de publicités ciblées (optimisé depuis les modifications du Edgerank en septembre dernier) semblent plus efficace : « En mars 2013, 234 000 personnes ont lu un post concernant la censure sur Internet, mais seules 20 000 personnes l'ont vu directement dans leur fil d'actualité, sans publicité », peut-on lire dans le rapport (en page 21).