Depuis le début de l'année, Facebook est aux prises avec plusieurs plaignants qui estiment que le réseau social scrute de trop près les messages privés des utilisateurs, à des fins publicitaires. Selon leur plainte, lorsqu'un internaute envoie un message contenant une URL d'un service tiers, cette dernière serait scannée. Facebook se serait donc arrogé d'importants droits d'autant qu'ils estiment que l'ensemble du contenu serait également regardé par le réseau social.
La tentative de Facebook visant à obtenir la nullité de cette plainte vient d'échouer. Le service va donc devoir composer avec une action en nom collectif. D'après les propos de la justice, repris par Ars Technica (.pdf), les conditions d'utilisation de Facebook « ne permettent pas d'établir que les utilisateurs ont consenti au fait que leurs messages soient scannés à des fins publicitaires ».
Les plaignants sont donc fondés à ce que leurs conversations privées le demeurent. Pour sa défense, Facebook a rappelé qu'il a cessé ce type de pratique depuis octobre 2012. Cependant, la justice considère que les termes dans lesquels sont rédigées les conditions d'utilisation du réseau social pourraient lui permettre de pratiquer à nouveau ce ciblage, sans en avertir les utilisateurs.
A lire également