A peine sorti, Google+ serait fortement ralenti en Chine

Olivier Robillart
Publié le 30 juin 2011 à 13h42
Alors que les invitations pour s'inscrire au nouveau réseau social Google+ s'échangent entre internautes, certains tests rapides montrent que le service n'est pas disponible en Chine. Par contre, des blogueurs présents dans le pays estiment que Google+ ne serait pas bloqué mais seulement ralenti.

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Google a levé le voile sur sa nouvelle stratégie autour du web communautaire en présentant son service Google+. Le réseau social permet à un internaute qui dispose d'un compte Google (et sur invitation) de pouvoir poster sur son profil des photos, des vidéos, d'interagir avec plusieurs « cercles » de connaissances et recueillir ainsi des commentaires.

Pourtant, Google+ ne serait pas, à l'heure actuelle, consultable pour l'ensemble des internautes. En Chine, le site plus.google.com ne répond pas lors de simples tests sur ping.com ou sur le site greatfirewallofchina.org. Dès lors, certains sites américains ont expliqué que le service était tout simplement bloqué par le pays.

Pourtant, certains sites mettent en doute ces propos et estiment que « Google+ est accessible en Chine, mais il tourne au ralenti ». Des blogueurs présents dans le pays constatent que certains paquets ont pu être « perdus » lors d'une requête ping. Pour rappel, un test ping est une simple commande qui permet de tester l'accessibilité d'une machine à travers un réseau IP.

Selon certains observateurs, la Chine aurait donc mis en place une stratégie, non pas de blocage, mais de ralentissement volontaire d'une partie du trafic. Google+ serait donc soumis à un « étranglement » au même titre que « Gmail, étranglé de manière horrible à tel point qu'il faut désormais entre 5 et 10 minutes pour atteindre seulement la page permettant d'entrer son identifiant de son compte e-mail » constate penn-olson. Des propos pourtant démentis par les autorités chinoises. En mars dernier, le ministre des affaires étrangères Jiang Yu avait même expliqué que ce type d'accusation était « inacceptable » et n'avait pas lieu d'être.

Malgré ces divergences de vues, la situation semble donc toujours être à l'orage entre la Chine et Google. En 2009, la présence de Google en Chine avait suscité de nombreuses réactions à cause de la politique de filtrage menée par Pékin. A l'époque, Google avait finalement décidé de rediriger le site Google.cn vers la version hongkongaise, et donc non-censurée, de son moteur.
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