Selon plusieurs autorités, les identifiants SSID ainsi que les adresses MAC des points d'accès Wi-Fi mais également d'autres données permettant d'identifier les particuliers comme les (adresses de courrier électronique, échanges de courriels révélant notamment des informations sensibles) avaient ainsi été collectées par ces Google Cars.
Face à l'inquiétude des internautes, Google avait alors admis avoir collecté ces données par erreur. Le géant de la recherche estimait ainsi qu'un bout de code informatique expérimental avait été embarqué de manière accidentelle dans le logiciel équipant ses voitures. Pourtant, selon la FCC, cet ajout de code aurait été porté à la connaissance de la direction.
En effet, dans son rapport, l'autorité américaine précise qu'un employé de Google a utilisé une partie de son temps alloué au développement de projets annexes pour écrire ce programme. Il aurait ensuite pris soin d'avertir les responsables du projet Street View afin qu'ils discutent des éventuelles conséquences de ce type de collecte sur la vie privée avec le conseiller juridique dédié aux produits.
Il ne s'agirait donc aucunement d'une erreur comme l'expliquait Google puisque la FCC ajoute que 7 autres ingénieurs ont ensuite revu le programme sans pour autant émettre de critique quant aux éventuelles conséquences d'une telle collecte. En France, cette négligence a déjà couté 100 000 euros à Google, suite à une condamnation de la Cnil. Reste à connaître la décision finale de la FCC.
FCC Report on Google Street View personal data mining