Le DDoS ou distributed denial of service, est l'une des attaques les plus fréquentes sur Internet. Celle-ci consiste à paramétrer plusieurs ordinateurs ou serveurs lançant des requêtes automatiques et répétées vers un serveur afin de le rendre inaccessible. Google explique que ce type d'opérations est relativement facile à mettre en place et peu coûteux.
Pour prévenir les organisations n'ayant pas les moyens de parer ce type d'attaques, la firme de Mountain View lance alors le Project Shield ("bouclier" en français). Ce dernier repose sur le service Page Speed, initialement présenté sous la forme d'un module pour le serveur Apache en novembre 2010 puis proposé en tant que DNS pour rediriger le trafic vers les serveurs de Google. Il en résulterait un gain de performances aux alentours de 50%.
Avec Project Shield, le trafic des sites Internet passera donc via l'infrastructure de Google, et ceux-ci bénéficieront alors d'un même niveau de protection. Pour tester ce dispositif, le géant de la recherche propose aux sociétés intéressées de remplir un formulaire afin de recevoir une invitation. Google cherche tout d'abord des testeurs « de confiance », c'est-à-dire des agences de presse ou des organisations politiques ou impliquées dans le droit des hommes.
Ces participants seront invités à configurer Page Speed ainsi que leur domaine. Pour l'heure le dispositif est gratuit mais Google n'exclut pas de le monétiser à l'avenir. Retrouvez davantage d'informations sur cette page.