Une soixantaine de groupes de défense des droits de l'Homme et de la liberté de la presse ont adressé une lettre ouverte à Google. Leur objectif : convaincre l'entreprise de laisser tomber son projet de moteur de recherche pour la Chine.
Une nouvelle opposition au projet Dragonfly de Google. Après les protestations en interne ou la demande du vice-président américain de stopper les travaux, ce sont maintenant des associations qui ont manifesté leur mécontentement face au moteur de recherche adapté à la Chine.
Un outil utilisé pour la censure ?
Une soixantaine d'ONG, parmi lesquelles Reporters sans frontières, ont écrit une lettre ouverte, enjoignant à Google de ne pas devenir « des associés des oppresseurs du peuple chinois ». Car les associations sont notamment préoccupées par les méthodes employées par Pékin, concernant la collecte massive de données personnelles, en particulier celles de journalistes, pour les censurer.Selon les signataires de la lettre, avec Dragonfly, Google donnerait un nouvel outil de contrôle au gouvernement chinois, se rendant ainsi complice « d'arrestations ou d'emprisonnements ».
Malgré des propos contradictoires livrés au Congrès américain, le PDG de Google Sundar Pichai, a plusieurs fois répété son intention de mener le projet à terme, arguant qu'il souhaitait offrir un meilleur outil à la population chinoise. Ces nouvelles critiques vont-ils le faire changer d'avis ?
Source : L'Expansion