Kobo by Fnac
Nous attendions un Fnacbook 2... Mais compte tenu du succès modéré du premier opus et de l'enjeu crucial de cette contre-attaque face à un Kindle 4 agressif, la Fnac a finalement décidé de s'associer à quelqu'un qui maîtrisait déjà son sujet, le canadien Kobo. Le Kobo by Fnac va-t-il s'imposer comme la liseuse star de l'hexagone ?
Présentation
A peine sorti des cartons sous le doux nom de Kobo eReader Touch, la dernière liseuse du canadien - devenu nippon - vient également d'être adoptée par la Fnac pour prendre la relève du Fnacbook. Le produit est identique, seul le micrologiciel revêt les « couleurs » (c'est du noir et blanc...) de l'enseigne française. Voici pour commencer les caractéristiques de l'engin :- écran 6 pouces tactile, en 600 x 800 pixels (167 dpi),
- technologie E-ink Pearl avec 16 niveaux de gris,
- 2 Go de mémoire (1,36 Go disponible pour le stockage),
- extension jusqu'à 32 Go via carte microSD,
- connectivité Wi-Fi b/g/n,
- prise en charge des formats livre/BD : ePub, PDF, MOBI, TXT, HTML et RTF / CBZ et CBR,
- prise en charge des formats image : JPEG, GIF, PNG, TIFF, BMP,
- dimensions de 165 x 114 x 10 mm,
- poids de 185 g,
- prise micro USB,
- autonomie de 1 mois (avec Wi-Fi désactivé).
Le Kobo by Fnac en main
La famille Kobo
Notre Kobo de test vu de dos, le port de cartes microSD et le bouton de verrouillage, un peu cheap...
Prise en main
Affichage
A l'instar du Kindle 4, le Kobo by Fnac adopte un écran E-ink de génération Pearl et délivre ainsi la même qualité d'affichage. On reste toujours assez loin du contraste du vrai papier, puisque le fond n'est pas aussi blanc (mais légèrement gris). Toutefois, c'est à l'heure actuelle le type d'affichage qui donne le plus satisfaction. L'aspect mat contient bien les reflets, la technologie tactile choisie, par infrarouge, évite la perte de contraste d'une couche matricielle ajoutée l'écran. Et elle répond de façon réactive (pour une liseuse). Enfin, on apprécie le fait que le délai de rafraîchissement de l'écran soit paramétrable, de 1 à 6 pages. En effet, parce qu'ils fonctionnent à l'encre électronique, les écrans des liseuses doivent régulièrement « nettoyer » leur dalle pour bien faire disparaître les caractères affichés (comme avec les ardoises magiques). Cela se matérialise par une rapide transition d'état de l'écran, qui s'obscurcit alors totalement avant d'afficher la page suivante. Ce scintillement n'étant pas très confortable, on peut donc le différer pour qu'il ne se produise que toutes les 6 pages. L'avantage, c'est aussi que ça accélère le changement de page. Bref, le Kobo by Fnac fait ici un sans faute !
L'option de rafraîchissement de l'écran
Ergonomie
Un prérequis pour utiliser le Kobo by Fnac : il faut disposer d'un compte Fnac. Compte dont vous aurez de toute façon besoin pour acheter la liseuse... L'interface est simple et agréable à utiliser, la navigation dans les menus se montre rapide. L'appareil est aussi réactif qu'un Kindle 4 mais bénéficie en plus d'une prise en main tactile rendant l'expérience plus plaisante : il n'y a qu'un bouton sur le Kobo, celui central permettant de revenir à la page d'accueil.
Le bouton Home et la page d'accueil vers laquelle il renvoie
Tout commence donc par une page d'accueil épurée, qui se contente d'afficher six liens et cinq images. Les trois liens en haut de l'écran servent à la navigation entre la bibliothèque, le catalogue en ligne et la rubrique « Reading life » sur laquelle nous reviendrons dans la partie fonctionnalités. Les trois liens inférieurs envoient vers les paramètres du Kobo, l'aide et la synchronisation via le nuage Kobo. Ce dernier, un peu à la manière du Whispersync d'Amazon, va mettre à jour les différents appareils (PC avec le logiciel Kobo Desktop, application Kobo pour iPhone ou Android et Kobo by Fnac) pour synchroniser les achats et les progressions de lecture. Enfin, les cinq images correspondent aux dernières lectures ou entrées d'œuvres dans la bibliothèque : il suffit de toucher la couverture pour entamer ou reprendre une lecture.
<center>On accède ici au store intégré du Kobo by Fnac</center>" alt="
<center>Et voilà la page d'accueil du store avec les mises en avant et les principales catégories</center>" alt="
<center>On se ballade à sa guise dans les différentes catégories</center>" alt="
<center>Et <i>in fine</i>, on peut acheter l'oeuvre désirée (grâce à son compte Fnac.com)</center>" alt="
<center>Ici la liste des paramètres du Kobo...</center>" alt="
<center>Là la liste des aides pour l'utilisateur</center>" alt="
<center>Quelques détails sur ce que renferme la bête</center>" alt="
<center>Le paramétrage du Wi-Fi</center>" alt="
<center>Pour synchroniser vos achats et vos lectures depuis le PC, il vous faut installer le logiciel Kobo Desktop</center>" alt="
<center>Logiciel qui ressemble à ça une fois installé. Il permet de lire, de gérer la bibliothèque du Kobo et d'acheter des oeuvres</center>" alt="
<center>Les détails du compte rattaché</center>" alt="
<center>La gestion de la bibliothèque (modeste)</center>" alt="
<center>Et la synchronisation</center>" alt="
<center>Avec un iPhone ou un smartphone Android, vous pouvez installer l'application Kobo et ainsi poursuivre ou entamer vos lectures depuis cet autre périphérique. </center>" alt="
<center>Enfin, le site Kobo.com, autre façon de s'approvisionner en contenu et de gérer sa bibliothèque.</center>" alt="
<center>ici la bibliothèque sur iPhone</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>On accède ici à sa bibliothèque en choisissant d'emblée le contenu à afficher</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Autre exemple marrant de ce qu'on trouve sur Fnac.com dans le catalogue gratuit, ici << Le Père Goriot >> de Honoré de Balzac. Un scan artisanal !</center>" alt="
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
Les derniers tests
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Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
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La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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Le Kobo by Fnac en action
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
Les derniers tests
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<center>On accède ici à sa bibliothèque en choisissant d'emblée le contenu à afficher</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Autre exemple marrant de ce qu'on trouve sur Fnac.com dans le catalogue gratuit, ici << Le Père Goriot >> de Honoré de Balzac. Un scan artisanal !</center>" alt="
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>Autre exemple marrant de ce qu'on trouve sur Fnac.com dans le catalogue gratuit, ici << Le Père Goriot >> de Honoré de Balzac. Un scan artisanal !</center>" alt="
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>On accède ici à sa bibliothèque en choisissant d'emblée le contenu à afficher</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>Autre exemple marrant de ce qu'on trouve sur Fnac.com dans le catalogue gratuit, ici << Le Père Goriot >> de Honoré de Balzac. Un scan artisanal !</center>" alt="
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>On accède ici à sa bibliothèque en choisissant d'emblée le contenu à afficher</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Autre exemple marrant de ce qu'on trouve sur Fnac.com dans le catalogue gratuit, ici << Le Père Goriot >> de Honoré de Balzac. Un scan artisanal !</center>" alt="
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
Les derniers tests
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<center>On accède ici à sa bibliothèque en choisissant d'emblée le contenu à afficher</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Autre exemple marrant de ce qu'on trouve sur Fnac.com dans le catalogue gratuit, ici << Le Père Goriot >> de Honoré de Balzac. Un scan artisanal !</center>" alt="
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>On accède ici à sa bibliothèque en choisissant d'emblée le contenu à afficher</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Autre exemple marrant de ce qu'on trouve sur Fnac.com dans le catalogue gratuit, ici << Le Père Goriot >> de Honoré de Balzac. Un scan artisanal !</center>" alt="
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
Les derniers tests
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<center>On accède ici à sa bibliothèque en choisissant d'emblée le contenu à afficher</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
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Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Avec un PDF bien encodé (pas trop lourd et bien lisible), la fonction de zoom marche très bien</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>...tandis que sur les bords du document sont matérialisés les flèches pour tourner les pages (pas besoin de dézoomer pour tourner sa page)</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Mais avec certains PDF mal fichus, voilà ce qu'affiche le Kobo : rien...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Autre exemple marrant de ce qu'on trouve sur Fnac.com dans le catalogue gratuit, ici << Le Père Goriot >> de Honoré de Balzac. Un scan artisanal !</center>" alt="
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
Une recherche sur Le Horla de Maupassant donne des résultats différents
Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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<center>On accède ici à sa bibliothèque en choisissant d'emblée le contenu à afficher</center>" alt="
<center>Les livres sont par défaut représentés par des miniatures de leur couverture</center>" alt="
<center>Mais on peut aussi les classer par liste pour bénéficier de davantage d'informations</center>" alt="
<center>Dans les paramètres avancés, on peut déterminer la répartition des zones tactiles</center>" alt="
<center>En cours de lecture, sur tout autre fichier qu'un PDF, on peut modifier la mise en forme du texte</center>" alt="
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<center>Le déplacement est fluide... </center>" alt="
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<center>C'est alors en basculant en paysage que le texte s'affiche ! Le PDF gratuit a pourtant été téléchargé sur Fnac.com...</center>" alt="
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La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
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Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
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Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
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Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
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Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
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Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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Le Kobo by Fnac en action
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
A gauche, la sélection de livres gratuits sur Kobo Desktop, à droite la sélection de la Fnac
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Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
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La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
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Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
Les derniers tests
La sélection de texte avec les options correspondantes, la saisie d'une note et le dictionnaire, pas en français...
Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
Le Kobo by Fnac en action
Fonctionnalités
Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
Le même filtre de science fiction appliqué au store Kobo.com, au site Fnac.com et sur le store de la liseuse
Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
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Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
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Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
Les derniers tests
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Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
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La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
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Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
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Dans le domaine du gratuit, les propositions sont également différentes. Exemple : une recherche sur Fnac.com pour le Horla de Guy de Maupassant donne en premier résultat un gratuit alors que le store Kobo ne propose que des œuvres payantes.
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Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
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La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
Le Père Goriot de Balzac, téléchargé gratuitement sur Fnac.com. Et la 34e page de résultats dans la catégorie des livres gratuits
Autre hic : la fusion et l'harmonisation entre les catalogues Kobo et Fnac semblent pour l'heure inachevées. Ainsi, lorsqu'on appose le même filtre de catégorie sur des œuvres payantes depuis le store du Kobo d'un côté et depuis le site Fnac.com de l'autre, les résultats retournés ne sont pas identiques, ni en nombre, ni en classement, ni en pertinence. Il faut donc préférablement passer par des recherches concrètes pour retomber sur les mêmes résultats.
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Et les gratuits sont bien souvent en anglais malgré le filtre français : des reliques du site de Kobo... Enfin, il n'est pas possible pour l'heure de synchroniser ses achats effectués depuis le site Fnac.com avec ses applications Kobo : il faudra pour cela attendre janvier 2012. Ou en attendant faire ses transferts de façon manuelle, par glisser/déposer. Bref, des cafouillages qui seront résorbés d'après la Fnac très rapidement, au fil du temps.
Les gratuits de Balzac, dont la plupart sont en anglais. Et l'avertissement de la Fnac : il faudra attendre courant janvier 2012 pour synchroniser ses achats Fnac avec ses applications Kobo
Ce qui est vrai en revanche, c'est que le Kobo lit le format ePub, et s'ouvre ainsi aux catalogues de ebooksgratuits.com, numilog.com ou encore feedbooks.com. En cela il se montre bien plus polyvalent que le Kindle 4 d'Amazon. D'autant qu'il lit aussi les fichiers MOBI, TXT, HTML, CBZ et CBR (bandes dessinées), en plus des PDF.
Conclusion
La liseuse Kobo by Fnac est une très bonne liseuse : correctement finie, agréable à utiliser, fluide et complète. Sur le plan hardware, elle dépasse clairement le Kindle 4 d'Amazon, pour un prix à peine supérieur et même équivalent si on considère l'offre du moment avec 30 € de chèques cadeau offerts. L'écran tactile apporte un véritable agrément par rapport au joystick et la technologie infrarouge sans surcouche à l'écran n'altère en rien la lisibilité. La compatibilité avec le format ePub ouvre de nombreuses perspectives en termes de catalogue, et la présence d'un port microSD étend la capacité de l'appareil quasiment à l'infini (30 000 livres environ).
Il y a toutefois un conséquent « MAIS », qui tient à la non finalisation de l'écosystème. Il y a encore beaucoup de cafouillages entre le store Fnac, finalement très peu intégré, et un store Kobo prépondérant avec beaucoup de titres anglais. En clair, la Fnac s'est précipité pour commercialiser son Kobo avant Noël mais sans mettre le coup de balai préalable pourtant nécessaire afin de fusionner et d'harmoniser proprement les deux catalogues en présence : Kobo d'un côté, Fnac de l'autre. C'est davantage un Kobo sold by Fnac qu'un Fnacbook 2... Espérons que la Fnac saura affirmer un peu mieux l'identité de sa liseuse, en lui donnant la cohérence que l'image de marque du distributeur impose. En attendant que les évolutions promises soient opérées, nous restons sur un « bon ». Notez que jusqu'au 31 décembre 2011, la Fnac propose à ses adhérents possesseurs d'un Fnacbook de racheter l'ancienne liseuse 100 € pour une migration vers le Kobo : il ne restera alors plus que 29,90 € à débourser !
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Enfin, comme sur le Kindle, le Kobo est dépourvu d'accéléromètre.
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Outre les éléments liés à la lecture que nous avons détaillés plus haut, le Kobo intègre aussi des petits « suppléments » : carnet de croquis, sudoku et navigateur Web. Ce dernier se montre assez rapide (une fois lancé) et efficace (déplacements dans la page assez fluides sur des sites pas trop chargés)... mais on reste sur une liseuse, donc pour du dépannage !
Le carnet de croquis et le navigateur Web
Mais la vraie particularité du kobo by Fnac, c'est la fonction Reading Life, une approche « réseau social » de l'activité de lecture. Le Kobo enregistre vos statistiques de lecture que vous pouvez décider de partager sur Facebook. Et l'option Reading Life vous attribue des récompenses au fur et à mesure de votre progression dans l'usage du Kobo, un peu comme le système des succès sur Xbox360. Vous récoltez une pastille Il était une fois pour le premier livre ouvert, une autre J'<3 ma bibliothèque quand vous commencez à alimenter votre bibliothèque numérique Kobo, une autre Soif de détails quand on « maîtrise l'art de l'appui prolongé », etc. De quoi rendre la lecture plus ludique et motivante, notamment sur les cibles plus jeunes. Mais c'est aussi un bon moyen pour Kobo by Fnac de faire parler de lui sur Facebook, certaines récompenses étant liées à vos partages sur le réseau social de Mr. Zuckerberg.
Les récompenses du kobo
Formats pris en charge et contenu
La principale force du Kobo par rapport au Kindle 4, c'est son catalogue. Alors que le Kindle récemment naturalisé ne dispose « que » de 45 132 ouvrages (au 5 décembre 2011) en français, le Kobo en revendique lui plus de 200 000 ! Et si on englobe les ouvrages en langues étrangères, le catalogue d'Amazon grimpe à près d'un million alors que celui de Kobo-Fnac dépasse les deux millions ! Un écart si impressionnant que nous nous sommes motivés pour recompter le catalogue de la Fnac, catégorie par catégorie, en totalisant le nombre de pages de résultats et multipliant ce nombre par la quantité de livres par pages (15). Verdict : un peu plus de 16 000 livres, hors BD et jeunesse ! La Fnac s'est expliquée en nous rétorquant que beaucoup de livres n'étaient pas classés dans les catégories listées sur le site mais restaient accessibles à la recherche. Soit ! Mais ça fait quand même 180 000 livres mal ou pas classés !
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Conclusion
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Par Aurélien Audy
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