Selon les résultats d'une nouvelle étude, le nombre de malware spécifiquement pensés pour le système macOS aurait connu une progression fulgurante sur l'année dernière.
+1 092 %, le chiffre pourrait paraître énorme, mais comme le souligne les Atlas VPN, qui rapportent les chiffres d'AV-Test.org, cela ne représenterait que 1 % des logiciels malveillants ciblant Windows.
Une hausse drastique des malware sur macOS
Sur l'année 2020, 674 273 échantillons de malware ont été décelés sur des machines équipées du système d'Apple avec un rythme moyen de 1 847 nouvelles menaces développées quotidiennement. L'année précédente, on en avait dénombré 56 556.
Sur les années passées 92 570 nouveaux malware avaient été découverts en 2018, contre 28 949 en 2017. L'année 2021 s'annonce cependant positive avec pour ce premier trimestre 2 474 nouveaux cas identifiés.
Quelques mois après l'introduction de la puce M1, des hackeurs malintentionnés se sont rapidement penchés sur la nouvelle architecture choisie par Apple pour ses ordinateurs. Les premiers malware avaient ainsi vu le jour sous la forme d'extensions pour le navigateur Safari. Non seulement, Apple aurait indirectement facilité la conversion du code depuis x86 vers ARM, mais les outils antivirus n'étaient pas tous forcément prêts à détecter des menaces sur ces nouvelles machines.
2021 commence très mal pour Windows
Avec plus de 75 % de part de marché, le système Windows et ses utilisateurs restent bien évidemment des cibles privilégiées. Ainsi, l'année dernière, 91 millions de nouveaux malware ont été décelés, soit 135 fois plus que sur macOS. En moyenne, les hackers ont mis au point 249 452 nouvelles menaces chaque jour.
La progression sur l'OS de Microsoft n'est pas aussi drastique que sur macOS. En 2019, ce chiffre était de 89,07 millions, soit tout de même quatre fois plus qu'en 2012.
L'année 2021 ne commence d'ailleurs pas très bien. Si le premier trimestre n'est pas encore achevé, Atlas VPN affirme que 33,62 millions de malware ont déjà été conçus, soit plus d'un tiers du chiffre de 2020.
Bien souvent, c'est la pandémie actuelle qui est citée comme responsable de cette hausse. En effet, les cybercriminels profitent notamment de la démocratisation du télétravail pour venir infecter des machines ne disposant pas forcément des outils de sécurisation du réseau mis en place dans les entreprises.
Source : Atlas VPN