Surfer sur des craintes encore mal identifiées, la technique est un classique en matière de marketing, et la marque californienne de prêt-à-porter Betabrand l'a bien compris. Elle vient de s'associer avec Norton (Symantec) pour promouvoir sa première gamme de vêtements « sécurisés » contre les vols de données susceptibles de découler de l'utilisation des technologies sans fil RFID ou NFC, similaire à celle que l'on retrouve sur un nombre toujours plus important de téléphones, cartes de paiement, passeports ou badges divers.
Le principe est simple : une ou plusieurs poches sont constituées d'un revêtement censé empêcher la communication sans fil. Tant qu'un équipement y est rangé, il est donc en théorie muet pour tout pickpocket virtuel qui tenterait de détecter une proie. « Plus de dix millions d'identités sont dérobées numériquement dans vos poches chaque année, et ces appareils sont parmi les outils les plus uitlisés par les criminels. On estime qu'en 2015, plus de 70% de l'ensemble des cartes de paiement seront vulnérables à de telles attaques », affirme la marque sur l'un de ses blogs.
Diverses expériences, conduites notamment dans le métro parisien à l'aide d'un simple lecteur NFC, confirment que l'enjeu de sécurité est bien réel, même si rien ne permet encore de parler de fraudes répandues. En attendant, on pourra choisir de se protéger dans les transports en commun à l'aide de ses vêtements anti-ondes. La sécurité a toutefois un prix conséquent : 140 euros environ pour un jean sécurisé, et près de 160 euros pour une veste de blazer équipée de la même façon. Les précommandes passent par une plateforme de financement participatif, où les objectifs sont déjà atteints.
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