Des drones sacrifiés pour rapporter d'impressionnantes images d'un volcan en éruption

Audrey Oeillet
Publié le 02 mars 2015 à 14h32
Sam Cossman, un explorateur et réalisateur américain, a utilisé des drones et des caméras GoPro pour approcher au plus près un volcan de l'archipel du Vanuatu. Les drones n'ont pas résisté à la chaleur, mais les images sont impressionnantes.

La démocratisation des drones civils continue de donner des résultats spectaculaires. La preuve avec les images réalisées par Sam Cossman, un explorateur et réalisateur adepte des nouvelles technologies - il travaillait jusqu'à il y a peu dans une start-up de la Silicon Valley. Lors d'une expédition à Ambrym, une île de l'archipel du Vanuatu dans l'océan Pacifique Sud, ce dernier a utilisé des drones pour approcher au plus près un lac de lave en éruption.

Dans une vidéo diffusée récemment par la chaîne National Geographic, on découvre les détails des travaux de Sam Cossman et de son équipe. A l'aide de drones et de caméras GoPro, il a pu réaliser plusieurs vidéos et des centaines de photos pour reconstituer, en 3D dimensions, une cartographie du volcan. Il s'agit d'une première du genre, qui devrait aider les scientifiques à mieux comprendre l'activité volcanique. C'est également l'occasion de découvrir le phénomène de très près.


Des drones qui ont eu chaud

Pour son expédition, Cossman a pu compter sur des partenariats avec DJI et Pix4D. La première entreprise lui a fourni des drones Phantom, tandis que la seconde a contribué à la modélisation 3D du volcan. « Utiliser des drones a contribué à la réussite de notre mission » explique l'aventurier. « Ils nous ont permis de naviguer au milieu du gaz et des nuages en perpétuelle évolution , ce que l'imagerie par satellite ne sait pas gérer. Nous avons pu prendre des milliers de photos qui, rassemblées avec un logiciel de photogrammétrie, ont donné la toute première modélisation à l'échelle d'un cratère et de sa lave volcanique. »

Outre la réalisation de photos et de vidéos, les drones ont également servi à récolter des informations sur les températures, la direction des gaz toxiques et les chemins à emprunter pour les explorateurs. « Pour recueillir des échantillons, nous avons approché le lac de très près, moins de 15 mètres, là où la température peut atteindre 540°C ». Sam Cossman pouvait compter sur une combinaison en fibre de verre et en Nomex, capable de résister à des températures vraiment extrêmes. Mais les drones n'avaient pas cette chance et certains n'ont pas résisté à la chaleur. Un sacrifice qui en valait la peine, à n'en pas douter !
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