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La ministre de la Transition écologique a annoncé, jeudi, que le soutien aux énergies renouvelables sera augmenté de près de 25% dans le prochain budget de l'État, soit une enveloppe de 1,3 milliard d'euros.

Alors que les discussions sur le projet de loi de finances pour 2021 débuteront dans le courant du mois d'octobre à l'Assemblée nationale, le ministère de la Transition écologique a publié une note, jeudi 17 septembre, dans laquelle il affirme, chiffres à l'appui, le soutien du gouvernement envers le développement des énergies renouvelables en France. Histoire de rester dans les clous de l'objectif de 33% d'énergies renouvelables d'ici 2030, contre 17,9% l'an dernier.

Un soutien aux énergies renouvelables de 6 milliards d'euros en 2021

Dans le projet de loi de finances pour 2021, le gouvernement entend augmenter le budget alloué au soutien aux énergies renouvelables de 1,3 milliard d'euros, soit une augmentation de 25% pour un budget qui dépasserait ainsi les 6 milliards d'euros. C'est tout simplement le double par rapport au budget de 2012.

« Tout le monde ne le réalise peut-être pas, mais environ un cinquième de l’énergie produite en France aujourd’hui provient des énergies renouvelables. Les éoliennes, les panneaux solaires, le biogaz ou encore l’hydraulique ne sont pas des sources d’appoint pour notre pays, mais bien des piliers de la production française d’énergie », a réagi la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.

La crise sanitaire a attiré l'attention sur les énergies renouvelables

De façon générale, la France poursuit l'objectif de la neutralité carbone à horizon 2050. Cela passera notamment par le développement des énergies alternatives, l'éolien terrestre par exemple, avec une capacité de production qui devrait être doublée d'ici 2028, et un appel d'offres lancé chaque année pour des projets d'éolien en mer. Après la Normandie, un débat public est ouvert depuis le mois de juillet concernant l'attribution d'un parc éolien en mer en Bretagne. Un troisième devrait suivre pour un projet d'installations en Méditerranée.

Celle du photovoltaïque doit être multipliée par cinq. L'État a aidé à l'installation de 2,7 GW d'électricité photovoltaïque ces trois dernières années. Et les projets se multiplient. La méthanisation n'est pas laissée de côté et la filière d'injection de biogaz se développe avec une capacité de production cumulée de 2,7 TWh/an (térawatt-heure).

L'État rappelle que la crise sanitaire a contribué à éveiller les consciences et à prouver les capacités certaines des énergies renouvelables. « Au printemps dernier, leur protection a atteint, certains jours, plus de 35% de la production totale d'électricité, sans difficulté notable sur la stabilité du système électrique dans son ensemble », nous indique le ministère, convaincu, comme le reste du gouvernement, que l'avenir du pays passe par les énergies renouvelables, au service de l'emploi et de la transition écologique.