Ce mercredi 20 janvier, plusieurs grands groupes médias (RTL, Largardère, NRJ, NextRadioTV, etc) ont présenté leurs engagements pour se montrer plus respectueux de l'environnement et du climat. Ces pistes de réflexion concernent aussi bien les publicités diffusées que les jeux, des programmes de sensibilisation et des actions de terrain.
Si les propositions semblent avoir été bien accueillies, le ministère de la Transition écologique estimerait que les engagements concernant la publicité, eux, ne vont pas assez loin, selon des sources citées par Les Echos. En effet, aucun engagement ferme sur la réduction des spots de pub vers des produits ayant un fort impact environnemental n'a été envisagé.
Des engagements pour des médias plus « verts »
Cette réunion, qui s'est achevée dans la soirée de mercredi, réunissait plusieurs grands groupes médias (RTL, NRJ, Lagardère, NextRadioTV et Sirti (M6, TF1)), ainsi que les groupes de médias publics (France TV, Radio
France). Ces derniers pourraient prendre des engagements supplémentaires, comme l'a déjà annoncé Radio France. Les pistes de réflexion soulevées ont ensuite été présentées à la Convention citoyenne pour le climat, en présence des ministères de la Culture, de l'Ecologie et de l'Economie.
Résultat des courses : télévisions et radios ont annoncé la diffusion de nouveaux programmes de sensibilisation à l'écologie, ainsi que la création de nouvelles manifestations culturelles (comme des concerts ou conférences) liées à ces thématiques. En sus, elles proposent
des gains de jeux plus responsables écologiquement (moins de voyages
le temps d'un week-end par exemple).
La question des publicités
Sur le volet publicitaire, les groupes médias se sont engagés à proposer des tarifs plus avantageux pour les campagnes institutionnelles dédiées
à l'environnement.
Néanmoins, aucun engagement clair n'a été pris concernant la réduction des publicités liées à des produits ayant un fort impact environnemental. Les responsables ont simplement parlé « d'accompagnement des annonceurs dans une démarche plus durable », toujours selon les sources des Echos.
C'est d'ailleurs, selon le quotidien, ce qui pose problème au ministère de la Transition écologique, qui plaide pour des engagements « précis »
et « des indicateurs clairs pour faire un suivi, un contrôle ».
À noter que ces pistes ont été établies dans le cadre du projet de loi issu de la Convention citoyenne pour le climat, qui sera présenté au Conseil des ministres le 10 février prochain.
Source : Les Echos