
À l’occasion du 75e anniversaire du premier roman de George Orwell, le studio Nerial, responsable de l’excellent Reigns, annonce la sortie à l’automne prochain de Orwell’s Animal Farm — l’adaptation vidéoludique du livre éponyme.
Édité par The Dairymen, le jeu narratif à choix multiples sortira sur Steam et sur mobiles d’ici la fin d'année.
Farmville avec un twist
Le concept du jeu s’éloignera légèrement de ce à quoi Nerial nous a habitués avec Reigns et Reigns: Game of Thrones. On perd au passage le concept du swipe pour prendre des décisions, mais on conserve la force des choix et les conséquences narratives qui en découlent.

Dans Orwell’s Animal Farm, l’objectif sera de « trouver l’équilibre dans ses ressources, défendre la ferme et faire en sorte que les animaux soient heureux ». Un synopsis qui semble tout droit sorti d’un jeu de gestion mobile quelconque. S’il n’était pas tiré du célèbre roman de George Orwell, s’entend.
Côté écriture, le jeu pourra d’ailleurs compter sur la talentueuse Emily Short, qui officiera en tant que directrice créative sur le titre de Nerial. Nous apprenons également que Abubakar Salim, doubleur notamment de Bayek dans Assassin’s Creed: Origins, assurera la narration du jeu.
Via : Rock Paper Shotgun
La ferme des animaux est un livre beaucoup moins connu que le fameux 1984 mais qui mériterait de l’être tout autant. Car il résume assez bien le fait que le Socialisme aboutit au final aux mêmes travers que d’autres systèmes qu’il prétends combattre. Ce qu’on peut constater en Chine semble lui donner raison.
Quand au jeu, la question est de savoir si le contenu sera vraiment en rapport avec le message du livre. Qui vivra verra, mais a première vue, cela me semble un exercice difficile.
Rien à voir avec le socialisme ou le communisme. Un mégalo autoritaire qui prend le pouvoir, qu’il soit communiste ou capitaliste, restera un mégalo autoritaire. Staline, Pinochet, Hitler, Mao, Polpot sont les mêmes raclures.
La Ferme des Animaux est une excellente critique de l’URSS sous Staline. Mais rappelons que le livre a été banni aux États-Unis dans les années 50-60 (il me semble). On aurait pu penser que les anti-communistes de l’époque auraient été ravis de pouvoir présenter un livre critique du « communisme » stalinien par un intellectuel de gauche.
Roman qui a inspiré Pink Floyd pour son album ‹ Animals › (1977), et illustré d’un extrait de l’album ici: