lootbox

L’objectif : protéger les jeunes joueurs.

En quelques mots :

  • Les coffres au trésor dans le collimateur des autorités britanniques. Le département du Numérique, de la Culture, des Médias et du Sport britannique vient de lancer une enquête ciblant les coffres au trésor (« loot boxes »), qui permettent aux joueurs d’obtenir des objets virtuels aléatoires contre un paiement réel.
  • Les coffres au trésor bientôt interdits aux mineurs ? Cette enquête pourrait déboucher sur la catégorisation des titres contenant des « loot box » en tant que jeux de hasard, et ainsi interdire leur commercialisation auprès des mineurs. En septembre dernier, une commission parlementaire britannique avait déjà effectué une recommandation allant dans ce sens.
  • Une pratique lucrative, mais controversée. Les coffres au trésor peuvent s’avérer très lucratifs pour les producteurs de jeux vidéo. Au dernier trimestre 2019, Electronic Arts a dégagé près d’un milliard de dollars de revenus grâce aux microtransactions effectuées par les joueurs dans ses divers titres, de FIFA19 à Battlefront 2, la plupart d’entre elles concernant des « loot box ». Mais ces mécanismes suscitent aussi une méfiance croissante de la part des autorités, qui s'inquiètent de leur caractère addictif : certains joueurs dépensent des fortunes dans l'espoir d'obtenir les objets qu'ils désirent. Depuis avril dernier, suite à une décision du PEGI et de l'ESRB les jeux vidéo vendus dans les pays européens et proposant des coffres au trésor doivent l’indiquer sur leur jaquette. Le gouvernement belge les a purement et simplement interdits.