En effet, si elle lève l'interdiction, la Chine se réservera malgré tout le droit d'interdire au cas par cas certains jeux. « auront encore besoin de l'approbation du ministère de la culture et d'autres organismes gouvernementaux compétents concernant leurs produits, ce qui semble raisonnable, car le gouvernement veut s'assurer que le contenu des jeux n'est pas trop violent ou politiquement sensible pour les jeunes » explique une source du média, qui a désiré rester anonyme.
Autre condition évoquée : celle que les consoles vendues en Chine soient fabriquées dans la zone de libre-échange de Shanghai, qui pourrait être établie d'ici à la fin de l'année.
« Vous pouvez imaginer que les consoles de jeux sont un petit détail dans les enjeux de Shanghai, mais c'est un exemple intéressant qui montre la manière avec laquelle la Chine veut s'ouvrir aux marchés étrangers » explique une autre source.
De son côté, Sony reste neutre sur la question : « Nous reconnaissons que la Chine continentale est un marché prometteur. Nous étudions en permanence les possibilités, mais nous n'avons aucun projet concret à ce stade » a déclaré un porte-parole basé à Hong-Kong. On peut également souligner que l'interdiction à la vente des consoles de jeux en Chine n'empêche pas de nombreux joueurs d'en posséder, par le biais du marché noir.
