Ubisoft harcèlement

Les conséquences de l'enquête menée par deux journalistes de Libération chez Ubisoft ne se sont pas faites attendre avec les départs de plusieurs cadres de l'entreprise.

Dans un communiqué publié au cours de la nuit de samedi à dimanche, le numéro un du jeu vidéo français, Ubisoft, a décidé de répondre aux multiples accusations d'agressions et de harcèlement sexuel qui visent certains de ses plus hauts responsables.

D'autres têtes encore à tomber ?

Yves Guillemot, P.-D.G. du groupe, a ainsi annoncé des départs qui « font suite à un examen rigoureux que la société a mené en réponse
aux récentes allégations et accusations de mauvaise conduite et de
comportements inappropriés
 » selon les termes rapportés par Le Monde.

Numéro deux de l'entreprise et directeur de la création, Serge Hascoët a démissionné de son poste « avec effet immédiat ». Yves Guillemot assurera l'intérim. Un départ accompagné de celui de Yannis Mallat, dirigeant des studios canadiens d'Ubisoft, alors que Cécile Cornet, responsable monde des ressources humaines, quitte ses fonctions sans - semble-t-il - partir de chez Ubisoft.

Trois démissions de personnalités plus particulièrement visées par les accusations de ces derniers jours et qui s'ajoutent à celle de Maxime Béland, vice-président de l'Éditorial chez Ubisoft alors que Tommy François, autre vice-président de l'Éditorial, n'avait été que mis à pied.

Ubisoft compte aujourd'hui 18 000 employés à travers le monde. L'éditeur a « décidé de restructurer et renforcer la fonction » Ressources Humaines et va faire « auditer et améliorer ses procédures et politiques », a-t-il enfin indiqué.

Source : Le Monde