C'est désormais officiel, les joueurs accrocs aux jeux vidéo pourront être reconnus comme étant malades et donc recevoir les traitements qui vont avec. Cette décision a été prise par l'OMS et a fait réagir les gamers mais aussi les professionnels de l'industrie du jeu vidéo. Les tractations risquent de durer encore un moment...
Une maladie comme les autres ?
En 2014, l'Organisation Mondiale de la Santé s'était déjà penchée sur le cas du jeu vidéo en classifiant le jeu pathologique comme un trouble ayant des répercutions sur la vie quotidienne, aussi bien dans le cadre privé que professionnel. Le 27 mai dernier, l'OMS a franchi une nouvelle étape en reconnaissant la dépendance au jeu vidéo comme une maladie ou plus précisément comme un trouble de la santé mentale.Ainsi, celles et ceux qui seront diagnostiqués pourront recevoir des traitements médicaux. Cette annonce n'a pas été du goût de tout le monde et l'industrie de ce média a réagi rapidement en s'opposant fermement à cette classification. Même si les prérogatives pour être reconnu « malade » sont nombreuses (altération significative du comportement pendant au moins 12 mois par exemple), l'image du jeu vidéo se retrouve encore une fois traînée dans la boue, aux yeux de certains.
Plusieurs pays protestent
L'Entertainment Software Association (ou ESA) a ainsi publié un communiqué pour demander à l'OMS revoir son jugement :« L'industrie mondiale du jeu vidéo - incluant des représentants à travers l'Europe, aux USA, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud, et au Brésil - fait aujourd'hui appel aux états membres de l'OMS pour qu'il réexaminent rapidement leur décision d'inclure la pratique excessive du jeu vidéo dans la onzième révision de la classification internationale des maladies.
L'OMS est une organisation très estimée et ses directives doivent se baser sur des enquêtes, analyses et autres rapports menés par des experts indépendants. Le trouble du jeu vidéo n'est pas documenté par des preuves solides pour justifier sa classification... ».
Pour le moment, l'OMS n'a pas répondu à ce communiqué de l'ESA. Ce feuilleton risque donc de se poursuivre pendant plusieurs jours, le temps que la question soit définitivement tranchée.
Source : ESA