Death Stranding est sorti sur PS4 le 8 novembre dernier et a beaucoup divisé les joueurs comme les critiques.
Si certains le mettent directement au panthéon des meilleurs jeux de l'histoire, d'autres soulignent son aspect répétitif, allant même jusqu'à le qualifier de « simulateur de marche ». Ainsi, la polémique n'est jamais bien loin...
Les Américains pas assez intelligents pour comprendre le jeu ?
De manière générale, la presse européenne a plébiscité le jeu créé par Hideo Kojima. Ce constat est bien moins évident outre-Atlantique et cela n'a pas échappé au charismatique développeur japonais. Ce dernier s'est expliqué au sujet de cette réception plus froide (sans être foncièrement négative) en Amérique du Nord. Son explication est plutôt déconcertante et ne devrait pas plaire aux joueurs visés.Lors d'un entretien accordé au site italien TGCom 24, Hideo Kojima a déclaré : « Je dois dire que le jeu a reçu des critiques élogieuses, particulièrement en Europe et au Japon. C'est aux États-Unis que nous avons reçu les critiques les plus négatives. Peut-être parce qu'il s'agit d'un jeu difficile à comprendre par un certain type de critique et de public. Les Américains sont fans de FPS et Death Stranding n'est pas un FPS, il va plus loin que cela ».
Des amis bien placés ?
Passons maintenant au continent asiatique et plus principalement au Japon. Si Death Stranding y a été reçu avec les honneurs, le titre de Kojima Productions se trouve aussi au cœur d'une petite polémique. Une fois encore, il faut aller du côté des tests de la presse spécialisée. Le célèbre magazine japonais Famitsu lui a attribué la note de 40/40. C'est le 26e jeu a réalisé un tel exploit... mais il y a un os !Nous le savons, Hideo Kojima a inclus des amis proches dans Death Stranding. Par exemple, le producteur Geoff Keighley y fait une apparition, tout comme le nouveau président des Worldwide Studios de PlayStation Hermen Hulst. C'est aussi le cas d'un certain Hirokazu Hamamura, ancien rédacteur en chef de... Famitsu ! Son nom figure même dans les crédits à la fin du jeu. Il n'en fallait pas plus pour que de nombreux sites nippons pointent du doigt un possible conflit d'intérêts. De plus, Hamamura précise dans sa biographie Twitter qu'il représente toujours le groupe Famitsu (dont la mascotte est aussi présente dans le jeu).
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— しぃ子さん (@sikosan) November 11, 2019
海外でニュース記事になったで
Death Stranding aurait-il profité des contacts d'Hideo Kojima avec la presse spécialisée pour obtenir des notes parfaites ? C'est difficile à dire puisque le jeu possède tout de même des qualités évidentes. Mais il est clair qu'une telle proximité peut prêter à confusion.
Source : Kotaku