Une nouvelle planète du système solaire découverte via une simulation numérique ?
Et si l'histoire de Neptune se répétait ? A la fin du mois d'aout 1846, l'astronome français Urbain Le Verrier, après deux ans de calcul autour de la trajectoire d'Uranus, avait conclu que cette planète subissait une interaction avec un autre corps, plus éloigné de notre Soleil. Il annonçait ainsi l'existence de Neptune, sans même l'avoir vue.
La situation des deux chercheurs du Caltech est tout à fait similaire aujourd'hui : à partir de données observables mais inexpliquées, ils ont réalisé des calculs pour vérifier une hypothèse plausible. En l'occurrence, ils ont ajouté à leurs simulations numériques un corps qui justifierait la déformation dans les orbites de certains corps présents au-delà de Neptune, dans une région nommée ceinture de Kuiper, et qui sont toutes déviées dans la même direction.
Le résultat de ces calculs, publiés hier dans la revue The Astronomical Journal : une planète géante, dix fois plus lourde que la Terre et dont la révolution autour du Soleil prendrait entre 10 000 et 20 000 ans. Sa trajectoire elliptique serait bien plus éloignée du Soleil que celle de Neptune : elle s'approcherait au plus près de ce dernier en frôlant la fameuse ceinture de Kuiper, située au-delà de Neptune.
Ces informations sont les seules qui peuvent être déduites du modèle mathématique imaginé par les scientifiques. Pour les autres caractéristiques de cette hypothétique planète, il faudra passer à l'observation.
C'est dans cette optique (sans mauvais jeu de mot) que le télescope géant Keck, à Hawaï, va être mobilisé.
Mes domaines de prédilection ? Les ordinateurs portables et les SSD ! Mais de temps à autre, je m'autorise quelques infidélités pour des boîtiers, des alimentations ou des solutions de refroidissement, tests dont je suis particulièrement friand. Je déteste l'expression "Le mieux est l'ennemi du bien" (notamment lorsqu'il s'agit de rendre mon PC silencieux), les livreurs qui arrivent sans bordereau et les coups de pieds de Polo sous le bureau. J'aime réussir mes photos-produit, améliorer les protocoles de test et cocher la case "Public" de notre interface d'édition. Féru de football, je m'essaie également à la photographie à mes heures perdues et ne recule jamais devant une petite partie de poker. Le tout saupoudré de beaucoup, beaucoup de musique.
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