Le programme ExoMars est issu d'une collaboration entre l'ESA et l'agence spatiale russe Roscosmos. Il s'agit d'envoyer la sonde TGO (Trace Gaz Orbiter) capable de détecter des traces de gaz avec comme objectif celui d'obtenir un inventaire détaillé de la composition de l'atmosphère de la planète rouge. La sonde permettra de mesurer les variations géographiques et saisonnières et de déterminer si ces gaz proviennent d'une source géologique ou biologique.
ExoMars 2016 vise par ailleurs à tester un nouvel atterrisseur sur Mars, nommé Schiaparelli. Si son contrôle s'avère satisfaisant, il pourrait alors servir à de prochains départs. Après un voyage de sept mois, Schiaparelli se détachera de TGO le 16 octobre pour un « atterrissage » sur Mars trois jours plus tard.
Par la suite, en 2018, les scientifiques prévoient d'envoyer un rover. D'un poids 300 kg, ce dernier disposera d'une foreuse capable de ramener une carotte prélevée jusqu'à 2 mètres de profondeur. De son côté, TGO positionnée en orbite fera office de relais de données et sera également exploitée par les rovers de la NASA.
Toutefois, Jean Wörner, le directeur général de l'Agence spatiale européenne, rapporte à l'AFP que cette prochaine mission pourrait être décalée. « Nous manquons d'argent (...) La mission a un tel intérêt scientifique que je pense vraiment pouvoir convaincre les Etats membres qu'elle mérite cet argent », affirme-t-il ainsi.
A l'heure actuelle, TGO et Schiaparelli sont en préparation finale. La fenêtre de tir sera du 14 au 25 mars. La première tentative est prévue pour le 14 mars à 10h31. Quant au décollage, il se fera depuis Baïkonour au Kazakhstan.
Sur le même sujet :
- Mars One : en 2025, aura-t-on marché sur la planète rouge ?
- La propulsion laser pour atteindre Mars en 30 minutes ?
- Follow : Faut-il tenter sa chance pour aller sur Mars ?
- Microsoft WorldWide Telescope pour Windows
- L'application officielle de la NASA sur iOS
- La Nuit des Étoiles sur Android
- Téléchargez