Décidément, quand ça ne veut pas… Après avoir déjà pris un retard considérable sur sa concurrente signée SpaceX, la capsule spatiale CST-100 Starliner ne devrait finalement pas voler au mois de mars de cette année, contrairement à ce qui était prévu.
Ces nouveaux retards seraient imputables aux conditions climatiques extrêmes rencontrées récemment au Texas.
Boeing est toujours dans la tourmente
Nous l’évoquions en fin d’année dernière : plus d’un an après l’essai en vol désastreux – et heureusement inhabité – de la capsule CST-100 Starliner de Boeing, le prochain essai en vol, toujours sans équipage, était prévu pour le mois de mars 2021, avant d’être repoussé au 2 avril.
Finalement, la NASA a confirmé que ce vol d’essai allait être à nouveau reporté, sans plus de précision sur la date finale. Cette fois-ci, les performances des ingénieurs de Boeing ne sont pas remises en question. Ce sont les conditions climatiques extrêmes du mois dernier au Texas, et notamment les nombreuses coupures d’électricité à Houston, qui ont entrainé ces nouveaux retards.
Un calendrier en déroute
Reste que, même si Boeing n’est pour rien dans ce nouveau déboire, l’avionneur américain accuse le coup. Selon le planning initial, le premier équipage commercial de Starliner devrait déjà avoir rejoint la station spatiale internationale à cette heure. Dans les faits, le prochain vol inoccupé pourrait donc être reporté à la fin du printemps, tandis que le premier vol d’essai piloté n’est plus attendu avant l’automne 2021, au mieux.
Dans le même temps, la capsule Crew Dragon s’est qualifiée haut la main pour desservir l’ISS. L’équipage de Crew-1 est encore à bord de la station et devrait rentrer sur Terre début mai. D’ici là, un autre équipage de Crew Dragon devrait avoir décollé vers l’ISS, probablement à bord de la même capsule ayant volé en mai 2020.
Source : Seattle Times