Satellite

Le premier exercice militaire spatial français est officiel, et il s'appelle… AsterX.

Oui, comme le célèbre petit Gaulois à moustache.

AsterX, le premier exercice militaire spatial français

En fin d'année dernière, les États-Unis officialisaient leurs « Gardiens », soit les membres de la United States Space Force. En France, on a décidé également de mener un premier exercice militaire spatial, en vue de protéger les satellites en cas de besoin.

Une opération baptisée « AsterX », en hommage évidemment au petit Gaulois à moustache, mais aussi au premier satellite placé en orbite par la France en 1965, et baptisé « Astérix ».

Du côté du ministère des Armées, on explique : « Nous n'avons aucun intérêt à participer à une quelconque militarisation de l'espace, mais nous devons maîtriser nos outils spatiaux, et avoir la maîtrise des risques ». Il s'agit donc d'une stratégie exclusivement défensive.

Armée de l'Air et de l'Espace logo

Plusieurs dizaines de militaires (à Toulouse) vont être mis à l'épreuve, à travers divers exercices spatiaux comme la détection de satellites-espions, la gestion de débris dangereux dans l'atmosphère, etc. Rappelons que le Commandement de l'Espace (ou CDE) a été créé en septembre 2019.

AsterX rassemble donc une cinquantaine de participants, dont les experts opérationnels des différentes unités du CDE : le Centre de commandement et de contrôle des opérations spatiales (C3OS) de Paris, le Centre militaire d’observation par satellite (CMOS) de Creil, et le Centre opérationnel de surveillance militaire des objets spatiaux (COSMOS) de Lyon.

Selon Les Échos, « la stratégie spatiale de défense a prévu un investissement de 3,6 milliards d'euros pour le renouvellement des capacités satellitaires de l'armée française ». Une enveloppe supplémentaire de 700 millions d'euros a également été allouée en vue de moderniser les capacités de surveillance de l'espace. En 2023, on devrait découvrir un nouveau satellite patrouilleur, capable de repérer et protéger les satellites militaires.

Source : Les Échos